Visite de François Hollande à Conakry : Ce que l’opposition guinéenne compte faire…

aboubacar_sylla_opposition_2

CONAKRY- L’opposition guinéenne compte bien saisir l’arrivée à Conakry ce vendredi 28 novembre 2014 du président François Hollande pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la ‘’crise politique’’ qui découle du ‘’non-respect’’ des accords du 3 juillet 2013, a appris Africaguinee.com.


L’opposition n’entend pas manifester lors de cette première visite du chef de l’Etat français mais compte bien attirer son attention sur la situation sociopolitique qui prévaut en Guinée. ‘’Nous allons attirer son attention à travers une lettre que nous allons publier dans les médias avant son arrivée’’ a confié ce mardi matin le porte-parole de l’opposition guinéenne, Aboubacar Sylla, lors d’un bref entretien avec un journaliste d’Africaguinee.com.

L’opposition guinéenne dénonce la conduite du processus électoral qui doit aboutir à l’organisation des élections locales et la présidentielle en 2015. Elle dénonce entre autres le choix de l’opérateur technique Gemalto. L’opposition souhaite également une nouvelle recomposition de la commission électorale nationale indépendante. La parité ne serait plus respectée au sein de cette institution électorale selon l’opposition.

Le Gouvernement guinéen a qualifié les exigences de l’opposition d’impossible à remplir : ‘’ Vous savez il existe une technique très simple lorsque vous voulez délibérément pourrir une situation. C’est d’émettre des exigences que vous savez impossible à remplir par votre interlocuteur. La plupart si ce n’est la totalité des revendications de l’opposition revient soit à violer la Loi, soit à s’adjuger les pouvoirs des institutions républicaines, soit enfin à récupérer les pouvoirs du gouvernement.

 Nous nous sommes battus pour devenir une véritable démocratie et nous ne pouvons admettre remplacer nos textes de lois par des accords aussi consensuels qu’ils pourraient être. Nous n’allons pas non plus commettre l’imprudence et pousser l’irresponsabilité jusqu’à mettre de côtés nos institutions républicaines et s’appuyer sur des structures parallèles ou alternatives de gestion de notre processus démocratique, élections y compris’’ a réagi le Ministre porte-parole du Gouvernement guinéen, Damantang Albert Camara.

 

Ahmed Tounkara

Pour Africaguinee.com

 

Créé le 25 novembre 2014 11:47

Nous vous proposons aussi

TAGS

étiquettes:

TOTAL

ECOBANK

UNICEF

LONAGUI

LafargeHolcim

cbg_gif_300x300

CBG

UBA

smb-2

Consortium SMB-Winning

Annonces

Recommandé pour vous

Annonces

Siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)