Vague d’interpellations à Forécariah: les précisions du ministre Makanéra
FORECARIAH-Une trentaine d’interpellations ont eu lieu à Kaback suite à l’assassinat d’un policier et de son chauffeur par des villageois qui les accusaient d’avoir propager le virus Ebola dans leur localité, a appris Africaguinee.com.
‘’Il y a eu des interpellations à Laya où on a tué six personnes. À Kaback, environs 34 personnes ont été interpelées (par les services compétents)’’, a confié ce mercredi 21 janvier 2015, le ministre de la Communication, Alhousseine Makanéra Kaké, interrogé par notre rédaction.
Les innocents seront libérés mais ceux dont la gendarmerie estimera qu’il y a des charges qui pèsent sur eux, seront mis à la disposition du juge, ajoute le parrain de la préfecture de Forécariah dans la lutte contre Ebola.
Comment ces policiers avaient-t-ils trouvé la mort ?
Ces hommes en uniforme sont allés dans le village de Laya, dit-on voir un guérisseur qui aurait soigné le fils d’un des leurs. Arrivés, Ils ont trouvé que le guérisseur était souffrant. Un des policiers a donné des comprimés au vieux souffrant, qui rendu l’âme quelques minutes après.
L’une des épouses du vieux défunt a accusé les policiers d’avoir inoculé le virus Ebola à son mari, c’est pourquoi il est mort. Les villageois sont sortis et les ont lynchés à mort.
Aujourd’hui, ce n’est pas le virus qui « nous fatigue », c’est la réticence qui nous fatigue, explique le ministre Kaké.
Pour vaincre cette réticence, le ministre de la communication, précise qu’ils ont décidé de faire « la sensibilisation » tant que cela est possible. Il prévient qu’ils n’hésiteront plus à mettre en mouvement la force publique si cela s’avère nécessaire.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 21 janvier 2015 17:14Nous vous proposons aussi
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