Soutien à Thiâ’nguel : Journalistes et artistes se mobilisent…

CONAKRY-La situation de Souleymane Thiâ’nguel Bah interpelle ! Ce brillant communicant vit en exil depuis maintenant plus de deux ans. Condamné par la justice pour complicité dans une affaire de meurtre où il n’a jamais été entendu, cet artiste ne baisse pour autant pas les bras. Sa situation interpelle des citoyens épris de justice. C’est dans ce cadre qu’une campagne a été lancée dans les réseaux sociaux avec le slogan « Thiâ’nguel nous manque » pour le soutenir.
L’absence de Souleymane Thiâ’nguel Bah crée un grand vide, aussi bien dans le paysage artistique guinéen que médiatique. Comme le témoigne ce jeune artiste Bilia Bah directeur de la Muse.
« Thiâ’nguel est quelqu’un avec qui j’ai travaillé depuis plusieurs années sur presque tous mes projets ainsi que des tiens. Des projets qui font quelquefois rayonner la Guinée sur le plan international. On a des artistes qui sont en résidence chez nous, généralement c’est lui qui les suit depuis 2012. Aujourd’hui, il n’est pas là. C’est un manque, un grand vide. Il ne faut pas se voiler la face, c’est l’un des meilleurs metteurs en scène de ce pays. C’est un peu difficile. Son absence crée un grand vide et il nous manque », témoigne cet artiste.
Thiâ’nguel a été contraint à l’exil forcé alors qu’il dirigeait la cellule de communication de l’UFDG. L’effet de son absence est ressenti par certains journalistes qui pensent d’ailleurs que les rapports entre l’UFDG et les medias ont beaucoup changé depuis qu’il s’est éloigné du pays.
« C’est quelqu’un de disponible qu’on peut appeler la nuit tout comme très tôt le matin. Ça ne le dérange jamais de vous proposer quelqu’un qui vous satisfera y compris son patron Cellou Dalein Diallo (…) C’est quelqu’un d’extrêmement chaleureux, extrêmement ouvert, humain, brillant d’esprit. Thiâ’nguel est un don pour les jeunes (…), son absence m’affecte à deux niveaux. D’abord au niveau professionnel. Les relations entre une partie de la presse et l’UFDG ont beaucoup changé. Ils se sont par endroit dégradées. Il y a des medias sur lesquels vous avez du mal à entendre la voix de l’UFDG parce que ceux qui l’ont remplacé n’ont pas le même contact avec les journalistes. Deux ans c’est trop long honnêtement. Il nous manque », témoigne dans un ton froid le journaliste Mohamed Mara.
Africaguinee.com
Créé le 21 février 2019 16:03Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: Politique