Sœurs épousées par un enseignant : La mère des deux « consanguines » parle…

BOKE- C’est une histoire d’amour rocambolesque qui continue de défrayer la chronique dans le Kakandé. Il s’agit de l’enseignant qui a épousé deux sœurs de même mère en l’espace d’un mois et demi. Alors que l’affaire se trouve désormais en justice, les proches des deux filles ont brisé le silence.

Interrogée, madame Mafoudia Tounkara, l’une des tantes de Salématou, a expliqué l’origine du « divorce prématuré » entre son beau-fils Abdoulaye Dabo et sa première épouse.

« Il y a eu des incompréhensions entre Salématou et son mari dans un premier temps. Mon beau-fils m’a appelé pour m’informer. Il m’a dit que sa femme est sortie de la maison sans l’informer et qu’à son retour quand il lui a demandé pourquoi elle est sortie, des altercations ont éclaté aussitôt entre eux.

Par la suite, sa femme est venue chez moi. J’ai appelé ABDOULAYE DABO pour lui dire : mon beau votre femme est venue chez moi, je veux que vous veniez me voir. Il a promis qu’il va me rappeler. Il ne l’a pas fait. Je lui ai encore dit que sa femme est malade, on l’a envoyée à hôpital, elle est en début de grossesse.

Aussitôt, le grand frère de mon beau a récupéré le téléphone, qui était manifestement sous haut-parleur. Il m’a dit : ce n’est pas mon petit frère qui a enceinté votre fille. Je lui ai répondu qu’après le mariage, notre fille et son mari ont fait au minimum une semaine ensemble dans la même maison. Mieux, quand elle quittait chez moi, elle n’était pas enceinte. C’est après ça qu’il a convolé en noce avec sa belle-sœur », confié Madame Dem Mafoudia Tounkara.

Madame Soukénatou Tounkara, la mère des deux filles s’oppose carrément au second mariage. « Ce genre d’union n’est pas admise dans nos us et coutumes. Notre tradition ne permet que deux sœurs de même mère épousent un homme, tous étant vivants. Ma première fille est enceinte. Je demande sa prise en charge médicale même si mon beau ne veut plus d’elle », lance-t-elle. Pour sa part, Salématou Tounkara persiste et signe que sa sœur l’a marabouté pour lui chiper son mari.