Premier bébé : comment survivre à la transition couple-parent ?

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Accepter l'aide de son compagnon, aucune rivalité dans le couple et l'engagement du père sont des facteurs qui, selon le chercheur Nicolas Favez, sont indispensables à la survie du couple à la tornade du premier enfant.


 

L'arrivée d'un premier bébé peut provoquer un véritable cataclysme dans le couple. Mais selon une étude menée par le professeur de psychologie clinique Nicolas Favez et rapportée par Le Figaro, ce bouleversement risque simplement d'accentuer les liens déjà en place. "Pour une large majorité des familles – 74 % -, les interactions sont stables au cours des deux premières années, que celles-ci soient positives ou négatives. Et pour 26 % des familles, il y a une péjoration des interactions au fil du temps", constate Nicolas Favez.

 

En analysant le comportement de 51 couples en attente d'un enfant, avant et après la grossesse, l'équipe de chercheurs dirigés par le professeur a réussi à détecter précocement la future dynamique relationnelle des parents, "ce qui permet de réfléchir à des actions préventives avant la naissance de l'enfant", indiquent-ils.

 

Pas de bébé pansement

 

Selon Nicolas Favez, "toute naissance implique une mise à l'épreuve de la relation entre les géniteurs. Le couple dans lequel chacun a l'impression d'être soutenu par l'autre va se solidifier et pouvoir passer facilement du lien amoureux à la coparentalité. En revanche, le couple déjà en difficulté relationnelle au moment de la grossesse voit l'entente entre les partenaires se dégrader." Inutile donc d'espérer qu'un bébé arrive à recoller les morceaux d'un couple brisé, surtout un premier bébé.

 

Les chercheurs ont également mis le doigt sur les interactions qui semblent bénéfiques au couple lors de l'arrivée de l'enfant : la capacité de la jeune maman à accepter que son compagnon ne l'aide pas forcément de la façon qu'elle souhaite, l'absence de rivalité entre les deux parents et la capacité d'engagement du père. Sans oublier le plus important, l'amour, qui "enrobe toutes ces interactions et permet de supporter ce difficile passage de couple à coparentalité", conclut Le Figaro.

 

Source: topsanté

Créé le 14 mai 2014 10:27

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