Oumou Bah, victime du massacre de 2009 : « On nous a dit… »

CONAKRY-Huit mois après son démarrage sur des chapeaux de roues, le procès historique sur le massacre du 28 septembre 2009 vient de connaitre un énorme coup de d’arrêt. Depuis le 29 mai dernier, les audiences ne se tiennent plus à cause du débrayage des avocats constitués dans ce jugement emblématique dont l’écho résonne au-delà des frontières.

Pour les victimes qui ont attendu treize ans pour voir l’ouverture du procès des auteurs présumés de ces crimes de masse, c’est une grosse déception mêlée d’inquiétudes. Certaines d’entre elles ont décidé d’interpeller les avocats qui exigent de leur côté une aide juridictionnelle et de meilleures conditions de travail.

C’est le cas de madame Oumou Bah qui a été interrogée par un journaliste d’Africaguinee.com. Rencontrée siège de l’AVIPA, cette dame victime des évènements douloureux du massacre du 28 septembre n’a pas caché son indignation de voir le procès s’arrêter tout d’un coup. Elle a répondu aux questions de Sayon Camara.