Nouvelle Constitution : Baidy Aribot répond à ses détracteurs…

CONAKRY- Baidy Aribot n’a pas tardé à réagir suite au tollé qu’a suscité sa dernière sortie au cours de laquelle il s’est dit favorable au débat pour l’adoption d’une nouvelle Constitution.
« Si aujourd’hui, une partie de ce peuple souhaite qu’il y ait une nouvelle constitution, est-ce que c’est un crime ?Personne ne doit vous l’interdire et ce n’est pas le président qui a demandé aux gens de venir solliciter une nouvelle constitution, c’est plutôt vous qui vous êtes dit, en tant que guinéens, que vous êtes sous le label d’une constitution qu’il faut revoir parce qu’il y a des failles », avait déclaré Baidy Aribot la semaine dernière lors d’un meeting tenu à Kouroussa.
Après le tollé que ses propos ont suscité, notamment au sein de l’Union des Forces Républicaines, Baidy Aribot a apporté des précisions.
« D’abord, ce qu’il faut savoir c’est que j’ai parlé en mon nom, parce que je suis d’abord et avant tout citoyen de ce pays, j’ai le droit de m’exprimer sur n’importe quel sujet qui concerne la vie de la Nation. Ensuite, j’ai dit et je réitère encore qu’on ne doit pas empêcher un citoyen d’exprimer son soutien en faveur d’une nouvelle Constitution. Ceux qui soutiennent ce projet ne doivent pas être traités comme des paris. C’est un sujet qui concerne la vie de la Nation. Que chacun s’exprime librement et apporte des arguments », a conseillé le deuxième vice-gouverneur de la Banque Centrale.
Baidy Aribot soutient qu’il ne s’agit pas d’un débat qui concerne seulement les partis politiques.
« Je n’ai pas parlé au nom d’un parti politique. Je suis citoyen et j’ai le droit de m’exprimer. Je n’ai pas besoin de l’aval de quelqu’un pour ça. Je suis un grand électeur, au delà de tout », estime le désormais ancien Secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines qui rappelle que les débats contradictoires doivent exister au sein des partis politiques.
« Ce n’est pas un crime de demander une nouvelle Constitution. Au sein d’un parti, il peut y avoir des gens qui soutiennent la dynamique d’une nouvelle Constitution, d’autres peuvent s’y opposer. Chacun est libre de militer et de défendre son camp par la force des arguments. Quand on est démocrate, on doit l’être jusqu’au bout. Les fondements de la démocratie c’est la liberté et l’égalité », rappelle M. Aribot.
Ahmed Tounkara
Pour Africaguinee.com
Créé le 9 mai 2019 14:01Nous vous proposons aussi
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