Mourir d’un coeur brisé, c’est possible!
L’été, le soleil, les vacances. Loin de la maison, on se laisse aller et le temps est propice à la détente. Pour les couples, une chose est sûre: l'amour c’est mieux en vacances.
«En vacances, nous avons souvent l’impression de prendre la poudre d’escampettes», explique le Huffington Post. Le stress et les responsabilités, qui sont les plus grands obstacles à une vie sexuelle satisfaisante, laissent la place à l’insouciance et à l'amusement, ce qui intensifie les relations.
Pour certains il ne s’agit que d’une amourette qui prendra fin quand les tongs seront rangées dans la valise. Pour d’autres, c’est le début d’une grande histoire, ou un renouveau d’étincelle. Mais gare à eux, car ils risquent un jour d’en mourir.
Le «syndrome du cœur brisé»
Toute histoire d'amour se retrouve confrontée à un cœur brisé. Et un cœur brisé peut entraîner la mort, comme l'affirme une étude scientifique.
Ce fut le cas comme pour ce couple de nonagénaires mort le même jour l'an dernier, relate le site Slate.
Ces Américains se sont rencontrés à l'école primaire, se sont envoyés des lettres quand lui était à la guerre, se sont mariés, ont eu six enfants et célébré 65 anniversaires de mariage. Et en août 2013, quand l'un est décédé, l'autre ne lui a survécu que quelques heures.
Leur cas n'est pas isolé. Régulièrement, la presse relate les histoires de ces hommes et ces femmes morts d'amour. La science a surnommé ce phénomène: «syndrome du cœur brisé».
Stress émotionnel
Une rupture brutale ou le décès d'un proche génère en effet du stress et un surplus d'hormones qui empêchent le cœur de se contracter normalement.
Roy Ziegelstein, cardiologue à la Johns Hopkins University School of Medicine, a expliqué le phénomène à Nautilus: «Nous savons qu'un stress émotionnel intense peut causer de nombreux problèmes cardiaques. Comme lors de l'effort physique, le cœur a besoin de plus d'oxygène en cas de bouleversement affectif.» Or, l'émotion est à son comble mais les vaisseaux sanguins ne se dilatent pas.
Les chercheurs des universités de Harvard et de Yamanashi ont analysé les résultats de 15 études portant sur 2,2 millions de personnes. Résultat: perdre son partenaire augmente de 41% le risque de décès. Quel que soit l'âge.
Source: Newsnet
Créé le 19 juillet 2014 09:27Nous vous proposons aussi
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