« Militarisation » de Conakry : qu’en pense Jim Wormington de Human Rights Watch ?

CONAKRY- L’implication de l’armée dans les opérations de rétablissement de l’ordre fait réagir les organisations internationales de défense des droits de l’Homme. Alors que cette décision du Gouvernement suscite des polémiques, Human Rights Watch prévient qu’elle est une indication des menaces croissantes pesant sur les droits humains en Guinée.
« Le déploiement des patrouilles mixtes – police, gendarmerie et armée – pour les besoins de sécurité publique est une autre indication des menaces croissantes pesant sur les droits humains en Guinée », a déclaré Jim Wormington, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest de Human Rihths Watch, interrogé par Africaguinee.com.
Il rappelle que la loi de 2015 portant maintien de l’ordre public affirme que la police et la gendarmerie ont la responsabilité de garantir la sécurité interne du pays. L’armée ne peut intervenir que dans des circonstances exceptionnelles, pour une période limitée et à l’issue de certaines démarches juridiques, a fait observer le Chercheur.
« Le Gouvernement guinéen devrait immédiatement clarifier la justification légale pour le déploiement de l’armée, et s’assurer que toutes les forces de sécurité agissent professionnellement et avec retenue », avance Jim Wormington.
A suivre…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 23 novembre 2018 09:50Nous vous proposons aussi
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