Massacre de 2009 : La nouvelle révélation qui incrimine Toumba, les agents de Thiegboro et le chauffeur de Dadis Camara
CONAKRY-Le procès sur le massacre du 28 septembre se poursuit à Conakry. Plusieurs accusés ont déjà comparu dont le président au moment des faits, le capitaine Moussa Dadis Camara qui a nié son implication directe dans la commission des exactions. Il n’est pas le seul à avoir nié les faits.
Les colonels Claude Pivi, Moussa Thiegboro Camara, Abdoulaye Chérif Diaby, Blaise Goumou, le commandant Toumba Diakité se sont tous inscrits dans une logique de la négation systématique des charges articulées contre eux.
Pourtant, ils sont tous directement incriminés, notamment par le rapport de la commission d’enquête des nations-unies qui note que la tuerie avait fait au bas mot 150 morts, une centaine de femmes violées, des milliers de blessés ainsi que portées disparues.
« Pendant que les manifestants tentaient de fuir, des militants ont encerclé les leaders politiques qui se trouvaient dans la tribune, pour les protéger. Le lieutenant Aboubacar Cherif Diakité arrivé sur les lieux a exigé de Cellou Dalein Diallo qu'il descende sur la pelouse. Comme celui-ci refusait de bouger, il a donné l'ordre a des bérets rouges de monter dans la tribune.
Les bérets rouges ont assailli les leaders politiques et plusieurs de leurs gardes du corps ont été blessés, notamment par balle, dont celui qui s'est interposé quand le chauffeur du Président (Dadis Camara), Sankara Kaba, a tiré sur Cellou Dalein Diallo », révèle les Nations-Unies dans sa note numéro 0088 sur le massacre du 28 septembre 2009.
L’ONU décrit une attaque généralisée et systématique lancée par la Garde Présidentielle (bérets rouges), des gendarmes chargés de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, –service dirigé à l’époque par le colonel Moussa Thigboro Camara-, contre la population civile.
A suivre…
Africaguinee.com
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