Les fautes d’orthographe nuisent à l’embauche
Contrairement à ce que l'on pourrait penser dans notre société toujours plus numérique, l'expression écrite jouerait encore un rôle important pour les employeurs, du moins en France. En effet, un sondage à paraître mardi et réalisé pour «Mon coach Bescherelle» – l’application du roi de la grammaire francophone – et paru dans «Le Parisien» montre que l'orthographe et la grammaire restent des critères de choix auprès des recruteurs.
Selon l'enquête menée auprès de 200 personnes chargées d'embaucher, 52% d'entre elles affirment que le niveau en expression écrite a joué un rôle dans la mise à l'écart d'une candidature. Elles sont aussi 44% à admettre qu'un faible niveau a pu «susciter des remarques» et 15% ont souligné que l'orthographe a «freiné une promotion».
Important pour 99% des recruteurs
En outre pour 99% des recruteurs, l'expression écrite est importante tant à l'embauche que durant le travail, où les e-mails échangés entre clients et collègues sont devenus essentiels et peuvent avoir un impact sur l'image de l'entreprise. «Dans un monde d’hypercommunication, les salariés sont amenés de plus en plus souvent à prendre la parole par écrit, beaucoup sont devenus les ambassadeurs de leur employeur sur les réseaux sociaux», explique ainsi Célia Rosentraub, directrice des éditions Hatier-Bescherelle.
En France, les responsables des Ressources humaines n’ont jamais autant été confrontés aux fautes de leurs employés, selon «Le Parisien». Le journal évoquait ainsi en septembre dernier une enquête menée sur 100 CV. Les résultats montraient que les candidatures comportaient en moyenne 19 fautes d'orthographe pour les hommes, 15 pour les femmes.
Selon le journal, parmi les 20 fautes les plus fréquentes commises par les Français, on trouve les consonnes doubles, l'accord de l'adjectif, la confusion participe passé-infinitif, celles sur le quoique-quoi que ou le peut-peu, ou encore celles sur le ce-se ou le conditionnel-futur.
AFP
Créé le 20 février 2019 06:31Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: Diaspora guinéenne, immigration en france