Le masque de leur arme favorite, le mensonge, tombe chaque jour plus bas (Tribune)
Depuis longtemps, ils ont continué à pousser des cris d’Orfraie, depuis longtemps, ils ont crié au loup dans la bergerie, depuis longtemps, ils ont crié à l’ivraie dans la graine, autant en emporte le vent !
De France et de Navarre, ils ont semé à tout vent que tout était planifié, orchestré, pour les tricher, pour frauder, pour opérer un hold-up électoral, en faveur du candidat sortant dont le bilan est si largement apprécié des guinéens que point n’est besoin pour lui de battre campagne, que point n’est besoin pour lui de se faire un sang d’encre, de se mettre Martel en tête, quant à sa réélection.
Qui ne les a pas entendu grossir les faits au sujet du fichier devant servir à la présidentielle du 11 octobre, qui ne les a pas entendu s’époumoner sur tous les toits que ce fichier était le plus corrompu, qu’il était le plus parasité au monde, le plus bourré de scories, notamment de cas de mineurs et de doublons, indûment recensés, finalement au visa des rapports sur les constations faites par un comité technique composé d’experts issus des rangs de tous les camps protagonistes, leur mensonge, leur gros mensonge, tel un château de cartes, s’est écroulé, s’est écroulé tout seul.
La réalité est toute autre ! La réalité est qu’ils ont été rendus, confondus, pris au piège de leur mensonge, de leurs carabistouilles. N’ayant plus de quoi se lamenter, ils disséminent dans une certaine presse via de retors esprits, de faux documents présentés sous le jour de rapport d’experts, mon œil, sur ledit fichier électoral.
La caravane passe, les chiens aboient ! Le train de l’élection présidentielle s’est ébranlé, il continue sa route, il arrivera à quai le 11 octobre. A la cuisante, humiliante défaite qui les attend, ils ne peuvent aucunement y échapper.
D’arguments fallacieux, ils n’en trouvent plus, de prétextes, ils n’en trouveront plus, il n’y en a plus. Il reste à s’assumer, il reste à se jeter à l’eau, il reste à aller au charbon, pour éviter un tant soit peu, de donner l’impression de victimes expiatoires.
Finalement, faute de quoi chicaner, se réveillant sur le tard et sur leur pied gauche, ils se sont lancés à l’assaut de la Guinée entière, espérant convaincre des citoyens, qui ont fini par savoir qu’ils ne sont que des vendeurs d’illusions déjà vues.
Mais comme le Molosse ne se sépare jamais de sa façon éhontée de s’assoir, ils continuent d’écumer le pays profond, pour s’adonner à leur sport favori, le mensonge.
Entendre M. Sidya Touré, annoncé à la face du monde qu’il s’est assuré du soutien des patriarches de toute la forêt, et savoir par la suite que c’était un mensonge grossier, un mensonge cousu de fil blanc, démonté par l’égérie de la majorité présidentielle, dame Domani Doré, c’est triste pour quelqu’un qui aspire à gouverner ce pays!
Entendre le même Sidya Touré, annoncé à la face du monde que son meeting a été empêché à Kankan, forteresse inexpugnable du RPG-Arc-en-ciel, l'entendre accuser les autorités locales sans preuves, c’est triste.
La réalité est qu’il n’avait pas mobilisé à Kankan, la réalité est que de crainte de tenir son meeting dans une salle vide, M. Sidya Touré et ses hommes, ont voulu aller occuper un rond-point, qui ne leur était pas destiné pour leur campagne.
Entendre El Hadj Cellou Dalein Diallo à Koulé, accuser Alpha Condé, de maintenir Moussa Dadis Camara à l’exil, dans l’espoir de s’attirer les faveurs de ce qui est considéré comme l’électorat d’un homme dont la versatilité s’est avérée récemment, avec la conclusion d’un accord entre son parti et celui de Dr Faya Millimouno, c’est malhonnête, c’est affligeant !
Entendre El Hadj Cellou Dalein Diallo, dire à la face du monde que les contrats routiers sous Alpha Condé, ont été surfacturés, et savoir qu’il se trompe d’époque, c’est tout aussi triste !
Les entendre eux tous caricaturer un bilan dont ils sont jaloux, un bilan qui les rend rouges comme des écrivisses, c’est se moquer de l’intelligence des guinéens, c’est simplement faire dans le déni d’évidence, c’est faire volontairement abstraction de la réalité, c’est pratiquer la politique de l’Autriche !
Pourtant, ce bilan chers messieurs, vous souffrirez de l’entendre, ce bilan, il est plus que réel, il est plausible, il est palpable, il est positif, il est solide, il est convaincant.
Dire que ce qu’Alpha Condé a fait en cinq ans, cela n’a pas été fait en cinquante ans, n’est ni exagéré ni surfait. Au moins, lui il a posé les jalons d’une refondation de l’Etat, et ceux d’une pérestroïka dont tous les signaux sont aujourd’hui perceptibles.
A moins de souffrir de cécité morale, à moins de faire continûment dans le déni d’évidence, cela ne souffre aucune ambiguïté.
C’est ce bilan ô combien élogieux que le peuple de Guinée récompensera le 11 octobre, en réélisant l’homme du changement à la tête du pays, par une majorité qualifiée dès le premier tour, pour qu’il parachève son œuvre pharaonique entamée.
Vos mensonges, vos élucubrations, vos gesticulations, n’ont que trop suffi, le peuple en a marre et ne perdra plus de temps à vous écouter débiter de nouvelles illusions illusoires.
Ibrahima Sory Conté, citoyen guinéen
Ce contenu n’engage pas Africaguinee.com
Créé le 23 septembre 2015 12:00
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