Une femme injecte de la soude caustique dans le sexe d’un nouveau-né…

CONAKRY- Un acte cruel s’est récemment produit dans la préfecture de Forécariah. Une femme du nom de Mafering Bangoura aurait par jalousie  injecté de la soude caustique dans le sexe d’un bébé le jour du baptême. Ce fait surréaliste s’est produit dans la localité de Tassen. La victime âgée de deux semaines a été  grièvement  brulée  au niveau des parties intimes et de ses jambes par l’effet de cet acide toxique, a appris Africaguinee.com.

Selon nos informations, la présumée coupable aurait injecté à l’aide d’une seringue de la soude caustique sur le bébé, né hors-mariage. Le mari de cette femme restée stérile après de longues années de mariage serait  le père de l’enfant. Le jour du baptême, la mère du nouveau-né a été proposée comme seconde épouse au mari de Maféring Bangoura. Furieuse, elle n’a pas trouvé mieux que de se venger sur l’innocent nouveau-né.  

« C’est un homme marié à une femme qui n’a pas eu d’enfants. Il a enceinté une jeune-fille hors mariage. Lorsque celle-ci a accouché, le monsieur était tellement content qu’il a décidé d’organiser le baptême chez lui. La  famille a décidé qu’il épouse la mère de son bébé. Le jour du baptême, sa femme légalement mariée a pris le bébé qu’elle a envoyé dans sa chambre. Elle s’est servie d’une seringue pour injecter de la soude caustique dans les parties intimes du nouveau-né. Le bébé ne faisait que pleurer. Quand ils se sont rendus à l’hôpital et après vérification ils se sont rendus compte qu’il s’agissait d’une injection à la soude caustique», a raconté une source proche de la victime. 

Le dossier a été confié à l’office de la protection  du genre de l’enfant et des mœurs (OPROGEM). Interrogé, un des responsables  en charge du dossier a promis de livrer les résultats de son enquête  sur ce sujet dans les prochains jours.  

Aux dernières nouvelles, la présumée coupable a été mis aux arrêts et emprisonnée par les services de police de Forécariah.  Actuellement  en soin intensif dans un hôpital de Conakry, le bébé  a besoin d’une assistance financière. Les enquêtes  sont en cours pour élucider les causes réelles de cet acte ‘’criminel’’.

Affaire à suivre !

 

Bah Aissatou

Pour Africaguinee.com

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Créé le 31 décembre 2018 14:46