Heurts meurtriers en Casamance : Salif Sadio charge la force en attente de la Cedeao
Salif Sadio, le chef rebelle du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance), accuse la force militaire en attente de la CEDEAO basée en Gambie, d’avoir attaqué ses bases avec de l’armement lourd, le 24 janvier dernier. Une attaque qui s’était soldée par des morts et prises d’otage.
« Des troupes armées venues du territoire de la Gambie sont venues s’attaquer à nos bases, avec de l’armement lourd. Pendant cette attaque, nous avons fait deux morts…et sept prisonniers de guerre, armes à la main », explique Salif Sadio sur Rfi.
Prisonniers de guerre
Le Chef Rebelle dit détenir sept prisonniers de guerre. « Chacun s’est dit élément des troupes de la Cédéao, basées en Gambie. Avec quelle mission : celle de protéger le gouvernement en place, c’est ce qu’ils ont dit… le combat s’est déroulé en territoire de Casamance, ils ont traversé la frontière pour venir s’attaquer à moi »
Salif Sadio, le chef rebelle du MFDC et ses hommes ont installé une de leurs bases à Bajagar, une bourgade de Casamance proche de la frontière gambienne, selon toujours Rfi. Le MFDC mène depuis 1982 une rébellion indépendantiste. Son chef dénonce une attaque de la Cédéao et se dit prêt à libérer les otages.
Africaguinee.com
Créé le 10 février 2022 08:16