Guinée : syndicats et Gouvernement se séparent en queue de poisson (la grève continue)

Tibou Kamara (au milieu), le Grand Imam de Conakry (A gauche) et le syndicaliste Aboubacar Soumah

CONKARY-Il n’y a pas d’accord entre le Gouvernement et le syndicat de l’Education. Le principal point qui les oppose est le paiement des 40% du salaire indiciaire avec effet rétroactif demandé par le SLECG.


Faute d'entente entre les deux parties ce jeudi 1er mars 2018, les négociations ont été suspendues et renvoyées à une date ultérieure, afin de permettre à la partie gouvernementale de trouver une autre alternative. Oumar Tounkara le secrétaire général adjoint du SLECG, à la sortie de la réunion a fait comprendre que la clé de la suspension de la grève est le paiement des 40%.

« Les négociations vont assez bien, assez bien dans la mesure où le gouvernement a levé la suspension du salaire du camarade Aboubacar Soumah. Ce papier là nous l'avons vu, il ne reste que le protocole administratif pour que le général Aboubacar Soumah soit en possession de son salaire (…). Les 40% ne sont pas négociables. Pour que nous rentrions en classe, il faudrait absolument que nous les ayons. Pourquoi ? Parce que c'est un montant qu'on a acquis depuis 2007. C'est un vieil acquis. Et ce montant nous a été amputé, volé, indûment, injustement, illégalement et subtilement par des cadres indélicats parce que leur position administrative leur permettent de faire cette sale besogne », a déclaré le syndicaliste.

« Nous qui sommes ici, nous n'avons pas la qualité de suspendre la grève. Si une proposition nous est faite, nous rendons compte à la base et c'est à la base de réagir. Nous, nous sommes la croix de transmission entre les enseignants et le gouvernement, le gouvernement et les enseignants », a-t-il ajouté, indiquant que les membres du gouvernement vont aller réfléchir davantage à la solution du problème qu'ils ont  posé.

Pour le moment les grévistes précisent que la grève reste maintenue tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. Ils demandent aux parents d'élèves de garder leurs enfants à la maison. Aucun représentant du Gouvernement n'a voulou se prononcer à la sortie de la deuxième journée des négociations qui se sont tenues à hui-clos. 

Affaire à suivre…

Oumar Bady Diallo 

Pour Africaguinee.com 

 

Créé le 1 mars 2018 19:45

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