Guinée: Quel avenir pour le FNDC?
CONAKRY- C’est un scenario auquel le FNDC n’aurait jamais pu s’attendre ! Le Coronavirus, cet être microscopique, invisible à l’œil nu est en train d’annihiler les plans du FNDC, comme il l'a fait d’ailleurs dans d'autres contrées dans le monde.
D’Alger avec le « hirak », en passant Santiago du Chili ou encore Paris avec les gilets jaunes, l’épidémie de Coronavirus a réussi à imposer sa loi, faisant taire les mouvements de contestations les plus redoutables dans le monde. En Guinée, le FNDC cette force bruyante qui a perturbé le sommeil du pouvoir d’Alpha Condé, pendant les six derniers mois ne semble pas faire exception. Le mouvement semble marquer le pas. Pendant ce temps, le président Alpha Condé déroule ses plans, profitant des opportunités que lui offre le Coronavirus, devenu son "allié" de circonstance. Le "rideau de fer" qui lui barrait la route semble se "plier" progressivement.
Ce mardi 21 avril, la nouvelle Assemblée Nationale issue du double scrutin controversé du 22 mars dernier a pris fonction à l’occasion de sa session inaugurale alors que quelques semaines plutôt, le Chef de l’Etat a promulgué la nouvelle constitution. Au grand dam du FNDC, qui comme un symbole, ne s’est contenté que d’un appel à une journée ville morte qui n’a pas connu un franc succès. Beaucoup s’interrogent aujourd’hui, dans ce contexte de crise sanitaire, comment le FNDC va-t-il pouvoir continuer sa lutte, sachant que le président Alpha Condé a décrété l'État d'urgence sanitaire et le début du mois de ramadan est prévu cette fin de semaine.
Sékou Koundouno, le responsable des stratégies et planification du FNDC, avertit que le front n'a pas dit son dernier mot. “ Il faut savoir que toutes les stratégies sont déjà prises. Nous avons élaboré un plan de riposte qui a été validé par le comité de pilotage la semaine dernière", confie Sékou Koundouno à journaliste d’Africaguinee.com.
L'activiste se réserve le droit de communiquer sur la suite des actions que le front compte mener dans les jours ou mois à venir. Mais avec le démarrage du mois saint de ramadan prévu fin avril, le FNDC sera obligé encore de faire pose ajoute-t-il.
“ Ce qui est sûr, le combat ne fait que commencer. Tant que le retour à l'ordre constitutionnel n'est pas obtenu, il faut jamais s'attendre à la prospérité dans ce pays”, prévient Sékou Koundouno.
Affaire à suivre…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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