Guinée: nette baisse du paludisme (ministre)

CONAKRY-En marge de la célébration de la journée mondiale du Paludisme, le ministre guinéen de la Santé a fait un point sur la situation de cette pathologie qui représente la première cause de consultation et de décès dans les régions sanitaires du pays.
Dr Abourahmane Diallo, a révélé au cours d’une conférence de presse que la prévalence parasitaire au niveau national est passée de 44% à 15% en Guinée soit une baisse de 65%.
« Il y a une réduction significative de la prévalence du paludisme en Guinée », fait savoir le ministre de la santé, qui reconnait cependant que le paludisme constitue un problème majeur de santé publique en Guinée.
A titre de comparaison, entre 2012 à 2017, des progrès considérables ont réalisés. La prévalence parasitaire au niveau national est passée de 44% à 15% en Guinée soit une baisse de 65%. Chacune des huit régions du pays a enregistré une baisse nette.
La baisse la plus importante a été notée à Kindia (81%). Les quatre régions de haute transmission (Faranah, Kindia, Kankan, Nzérékoré) sont toutes passées dans la strate de transmission modérée avec des baisses significatives de la prévalence de 49% à Nzérékoré, à 81% à Kindia.
Les régions de Labé et de Boké sont passées de la strate de transmission modérée à la strate de transmission faible avec des réductions considérable de la prévalence.
Selon le ministre de la Santé, ces progrès sont liés à la qualité de la synergie des interventions en fonctions des axes du plan stratégique 2013-2017 avec l’appui des partenaires dans les domaines notamment de la prévention, de la prise en charge des cas.
Perspectives
Dans ses perspectives, le département de la santé appuyé par ses partenaires envisage de réduire de 15% la prévalence actuelle du paludisme d’ici 2022, assurer la protection d’au moins 90% de la population avec des mesures de préventions efficaces contre le paludisme.
Autre ambition affichée par le ministère de santé, c’est d’assurer la prise en charge correcte et précoce d’au moins 90% des cas de paludisme, ensuite renforcer les capacités de gestion, de partenariat, de coordination, de communication du programme de lutte contre le paludisme à tous les niveaux.
Dr Abourahmane a saisi cette occasion pour rappeler que le traitement du paludisme est gratuit. « La prévention et la prise en charge des malades devraient être gratuites dans toutes les structures sanitaires du pays », a rappelé le ministre, mettant en garde les brebis galeuses.
« C’est absolument inacceptable. Si une personne est prise en train de rançonner les patients, elle sera punie avec toute la rigueur de la loi », prévient Dr Diallo.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 21 avril 2017 22:09Nous vous proposons aussi
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