Guinée : L’exil de Bah Oury s’invite dans les débats au parlement…

Bah Oury, vice-président de l'UFDG

CONAKRY- L’exil du vice-président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Bah Oury, en France depuis 3 ans,  semble préoccuper certains parlementaires guinéens. Un député de l’opposition a interpelé ce mercredi 3 décembre 2014, le ministre guinéen des droits de l’Homme et des libertés publiques sur la situation des libertés des citoyens et  notamment des leaders politiques dans le pays, a constaté sur place Africaguinee.com.


Profitant du passage du ministre des droits de l’Homme et des libertés publiques, Khalifa Gassama Diaby au parlement, le député Baydi Aribot a soulevé plusieurs questions relevant des libertés des citoyens. L’élu de Kaloum a interpelé le ministre Diaby sur la situation des mineurs dans les prisons, la détention provisoire prolongée des militaires dans l’affaire du 19juillet, mais aussi l’exil du vice-président de l’UFDG.

‘’Je vais interpeler M. le ministre sur la situation de certains de nos collègues politiciens. M. Bah Oury est en exil. Son cas mérite beaucoup d’attention. Il y a eu aussi des tentatives d’intimidation du président de l’UFR tout récemment. Je crois que des pratiques pareilles doivent cesser dans notre pays et permettre à ce que les libertés individuelles soient protégées’’, a lancé le député Baydi Aribot.

Si plusieurs parlementaires ont salué les efforts du ministre Gassama Diaby dans la promotion et la protection des droits de l’homme dans le pays, pour l’honorable Mamady Kandé, il faut tirer le chapeau au Chef de l’Etat pour avoir créé pour la première fois un département des droits de l’homme et des libertés publiques.

‘’Je crois qu’en ayant dans le Gouvernement un département uniquement chargé des droits de l’homme et des libertés publiques (…) je crois qu’il faut tirer le chapeau au président de la République’’, déclare ce député de la majorité.

Le député Abdoulaye Diouma Diallo a orienté ses interrogations sur l’impunité qui caractérise selon lui la mort des 57 personnes tuées lors des manifestations politiques dans le pays en 2013.

‘’Dans ce pays, c’est vrai qu’on a tout le temps violé les droits de l’Homme et on continue de le faire. Il y a des gens qu’on a tué au nombre de 57, on connait les gens qui ont tué mais jusqu’à présent, aucune enquête. Qu’en dites-vous M ; le ministre des droits de l’homme ?’’, questionne le 3ème  vice-président de l’Assemblée, honorable Abdoulaye Diouma Diallo.

L’élu Jamesdine Baldé a quant à lui recommandé au ministre Diaby de ’’se battre pour que la notion des droits de l’homme soit enseigné dès l’école primaire’’, recommande-t-il.

Nous y reviendrons !

 

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 655 31 11 12

Créé le 3 décembre 2014 17:48

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