ACCRA- Près d’une centaine de ressortissants guinéens ont été interpellés le samedi 21 décembre dernier par la police ghanéenne pour exploitation “illégale“ dans des mines, a appris Africaguinee.com.
Selon le quotidien ghanéen Daily Graphic, l'interpellation des citoyens guinéens qui cherchaient de l'or a eu lieu à Tinga, une commune située dans le district de Bole dans la région Nord du pays, vers la frontière Ivoirienne.
Le journal qui parle d'une "invasion" du nord du pays par des mineurs non enregistrés auprès des autorités, révèle que 9 autres clandestins viennent du Mali.
En attendant leur comparution ce lundi devant un tribunal, les suspects sont en détention préventive au Commissariat central Tamale dans le nord du Ghana.
La police a récupéré quelques outils miniers, dont 66 détecteurs d'or, des suspects, qui étaient entrés dans le pays sans documents de voyage valides, dit-on.
Interpellée sur cette question, madame le ministre d’Etat délégué aux guinéens de l’étranger a déclaré que son département « n’est pas informé officiellement » de cette situation. [IMG2]
« Si ce sont des exploitants de diamants, des mines d’or et autres, il faut qu’ils soient agréés. S’ils n’ont pas un agrément ou un permis d’exploitation, ce sont des clandestins. Là, ils vont à l’encontre du droit. Maintenant, s’ils sont en difficulté et qu’ils disent qu’ils veulent notre appui, là nous intervenons. Mais si le gouvernement guinéen intervient sans qu’eux, ils acceptent, ça va être comme le cas des guinéens qui sont rapatriés de l’Angola, de la Belgique, de l’Allemagne et autre. (…) S’ils manifestent le besoin de revenir, nous les accompagnons ! Nous sommes là pour ça. Mais on ne peut pas obliger quelqu’un à revenir, il nous colle son avocat immédiatement. Nous ne sommes pas informés officiellement. Et si nous n’avons pas l’information officielle, nous ne pouvons pas intervenir », a affirmé Mme Kaba Rougui Barry.
Aliou BM Diallo
Pour Africaguinee.com
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Créé le 23 décembre 2013 16:28