Exclusif : le Gouvernement réagit suite à la « libération » de Chérif Bah et Cie…

CONAKRY- C'est une exclusivité Africaguinee.com ! Le Gouvernement guinéen, à travers son porte-parole, a réagi suite à la libération conditionnelle, vendredi soir, de quatre hauts dirigeants de l'UFDG, incarcérés depuis plus de huit mois.
Tibou Kamara qui a été interrogé aujourd'hui par Africaguinee.com, a indiqué que cette décision que vient de prendre la justice guinéenne est un acte souverain, de nature à contribuer à apaiser les esprits et les cœurs.
"La décision que vient de prendre la justice de notre pays est un acte souverain qui est de nature certes à contribuer à apaiser les esprits et les cœurs; C'est aussi et surtout une raison de plus, de faire confiance en nos institutions", a réagi ce samedi 17 juillet 2021, le porte-parole du Gouvernement guinéen.
Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah ont bénéficié d'une liberté conditionnelle, pour leur permettre de se soigner. Ces opposants ainsi que des dizaines d'autres ont été renvoyés le 29 avril dernier devant le tribunal criminel de Dixinn pour être jugé des faits de "trouble à l'Etat par la dévastation et le pillage, atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, menace de violences ou de mort par le biais d'un système informatique, diffusion et la mise à disposition d'autrui de données de nature à troubler l'ordre public…".
Cellou Dalein Diallo s'est réjoui que ses collaborateurs aillent retrouver la chaleur de la vie familiale et continuer à se soigner à domicile. Toutefois, l'opposant a indiqué qu'il ne "faut jamais oublier qu’ils sont des innocents tout comme beaucoup de leurs camarades tels qu’Etienne Soropogui, Foniké Menguè et Ismael Condé qui croupissent en prison depuis plus de 8 mois ainsi que Keamou Bogola HABA, déféré hier à la maison centrale. Cette libération conditionnelle ne peut réparer et même atténuer cette injustice et les préjudices physiques et moraux qu’elle a causés à ces innocentes victimes, à leurs familles et à l’UFDG, leur Parti".
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Si certains estiment que cette libération est le fruit d'une pression politique liée à la menace de la reprise des manifestations de rue, Tibou Kamara soutient que c'est tout à fait le contraire. Le porte-parole du Gouvernement souligne le Président de la République ne cède pas à la pression.
"Tout le monde devrait comprendre, maintenant, avec le temps et à la lumière des faits, que le Professeur Alpha condé ne cède pas à la pression, d'où qu'elle vienne, ni à l'intimidation politique. L'homme a toujours agi, selon ses propres convictions et surtout dans l'intérêt de la Guinée et des Guinéens. Il est catégorique : il n'a de comptes à rendre qu'au peuple de Guinée, il fera ce qu'il voudra. Maintenant, chacun est libre de ses propos et de ses commentaires, comme chaque fois, qu'il y a un événement dans le pays. Vous aurez remarqué, qu'à toutes les occasions, maintenant, chacun essaie de se donner le beau rôle et de voir aussi comment se faire une petite réputation personnelle ou renommée politique", a précisé M. Kamara.
Et d'insister : "Le Professeur Alpha condé, lui, tout ce qu'il pose comme acte ou prend comme décision, c'est conforme à son ambition de toujours que chacun devrait partager, d'unir le pays et de rassembler les Guinéens pour relever le défi du développement économique et social, dans la stabilité politique et sociale, l'unité et la concorde nationale. Le Professeur Alpha condé n'est jamais là où on l'attend et n'a pas fini de surprendre. "Le temps est l'autre nom de Dieu ".
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 17 juillet 2021 15:10
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