Examens nationaux : « Les surveillants ont prêté serment…», annoncent les autorités de l’Education
CONAKRY-En Guinée, les examens nationaux session 2023 vont débuter ce lundi 05 juin. Pour cette année, ils sont au nombre de 631. 753 candidats dont 277 728 filles qui vont affronter les épreuves sur toute l’étendue du territoire national.
Pour l’examen d’entrée en 7ème année, ils sont au nombre de 344 338 candidats avec 156 740 filles. Au Brevet d’Etude du Premier Cycle, 183 332 candidats dont 79 234 filles vont composer. Quant au Baccalauréat unique, ce sont 104 083 candidats dont 41 754 filles qui vont tenter d’accéder à l’Université.
Pour barrer la route à la fraude, le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a pris des dispositions supplémentaires. Caméras de surveillance, prestation de serment…les autorités de l’Éducation comptent passer par tous les moyens pour empêcher la triche.
A quelques heures du lancement des premières épreuves, Africaguinee.com a interrogé, le secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation.
AFRICAGUINEE.COM : Les examens nationaux session 2023 connaitront l’installation de caméras de surveillance dans certains centres. Qu’est-ce qui motive cette mesure ?
JULIEN BONGONO : Je n’ai pas envie spécifiquement de parler des caméras de surveillance parce qu’il a beaucoup d’autres mesures. Les caméras de surveillance c’est juste une expérimentation qui est en train d’être faite. Il ne faut pas que ça occulte le travail que nous sommes en train de faire. Parce qu’au-delà, nous sommes en train de faire un travail consistant pour le déroulement des examens.
Nous sommes à la veille du lancement des premières épreuves. Où en est-on dans les préparatifs ?
A date, on peut effectivement dire que toutes les dispositions sont prises, tout est prêt. On nous a remontés une situation qui est en parfaite adéquation avec ce que nous avons prévu. Dans tous les centres, le dispositif est prêt, les surveillants sont prêts, ils ont prêté serment. Hier-même j’étais dans un centre, les élèves étaient là pour repérer leurs salles, et voir que si tout est prêt.
Peut-on s’attendre à des examens sans fausse note ?
Il n’y a jamais un travail parfait. Mais quand vous prenez les dispositions humaines, le reste c’est Dieu qui dispose. Nous on pense qu’à date, le nécessaire est fait pour mettre les élèves dans de bonnes conditions pour passer leurs examens. Tout le matériel est arrivé à bon port, les salles sont prêtes, même des centres sont nettoyés. Là on souhaite que les épreuves se passent dans de meilleures conditions pour les élèves.
Il y a tout de même le cas des enseignants contractuels qui constitue une épine. Malgré le communiqué qui annonce le paiement de deux mois de leurs arriérés de salaire, ne craignez-vous pas des perturbations ?
C’est pour cela le ministère de l’administration du territoire a pris toutes les dispositions. C’est aussi pour éviter que les examens ne soient perturbés. Dans tous les cas, leur paiement était prévu parce qu’il y avait déjà une première note de service qui leur avait dit qu’effectivement les arriérés seraient payés. Le ministère de l’administration n’a fait que confirmer ce qui avait été annoncé par rapport à la paie.
Les contractuels vont être payés, je crois que c’est à cause des examens que le délai a été repoussé au 07 juin, autrement ils auraient dû être payés dès demain. Tout ça c’est pour faire en sorte que les examens se passent dans de très bonnes conditions, qu’il n’y ait pas de perturbation. Bien sûr cela était déjà envisagé mais pour la faire la paie il faut préparer un certain nombre de choses. Il y avait certaines vérifications qui étaient aussi en cours.
Entretien réalisé par Siddy Koundara Diallo
Pour Africguinee.com
Tel : (00224) 664 72 76 28
Créé le 4 juin 2023 18:18Nous vous proposons aussi
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