Etats-Unis: Michelle Obama «ne sera jamais candidate à la présidence», répète Barack
Entre Hillary Clinton et Donald Trump, les Américains choisissent… Michelle Obama. Dans une Amérique divisée à l’heure d’élire son nouveau président, la question d’une future candidature de la Première dame des Etats-Unis au poste suprême revient régulièrement. Mais Barack Obama et son épouse, dont la cote de popularité qui ne fléchit pas alimente des rumeurs persistantes, y apportent toujours la même réponse : elle n’est pas intéressée.
Ni la patience, ni l’envie d’être candidate
Il faudrait qu’un « extraterrestre vole son corps » pour qu’elle se présente à l’élection, plaisantait Barack Obama en 2014. « Je ne vais pas me présenter. Non, non, je ne vais pas le faire », confirmait Michelle Obama en mars dernier sur CNN.
Interrogé une énième fois sur le sujet lors d’une émission de radio vendredi, le président des Etats-Unis l’a redit : « Elle ne se présentera jamais » car « Michelle, [malgré toutes ses qualités], n’a pas la patience ou l’envie d’être candidate elle-même », a tranché Barack Obama (à partir de 9:55).
Plus populaire que son mari
Malgré ces vigoureux démentis, nombreux sont encore ceux qui espèrent voir la First Lady de 52 ans solliciter les suffrages des Américains en 2020 ou 2024. Avec 59 % d’opinions positives recueillies lors d’un sondage pour NBC et le Wall Street Journal mi-octobre, Michelle Obama devance en effet son mari (51 %), Hillary Clinton (40 %) et Donald Trump (29 %), ce qui fait d’elle un atout pour les démocrates.
Revenue sur le devant de la scène jeudi pour soutenir la candidate démocrate, Flotus (First Lady of the United States) a fait applaudir une Hillary Clinton de nouveau embarrassée par la question de ses e-mails. « Existe-t-il une personne qui soit davantage source d’inspiration que Michelle Obama ? », a lancé elle-même la candidate à cette occasion.
La popularité de la Première dame, acclamée lorsqu’elle dénonçait les propos « intolérables » et « honteux » de Donald Trump sur les femmes, est en partie due au fait qu’elle n’exerce aucune fonction politique. Et elle ne serait d’ailleurs pas prête à changer cela : « Elle a démontré qu’elle était douée pour faire passer des messages politiques, juge Peter Slevin, professeur à Northwestern University et auteur d’une biographie de la Première dame, mais je pense qu’elle ne supporterait pas l’idée d’être candidate, de lever des fonds et se plier à toutes les contraintes d’une vie politique ». L’Amérique peut continuer à rêver.
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Créé le 31 octobre 2016 12:42Nous vous proposons aussi
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