Espionnage: Comment Alpha Condé fait pour se « protéger » des « hackers » ?

Très au courant des capacités d’espionnages des grandes entreprises du secteur, nos chefs d’Etat tentent de faire de leurs téléphones un véritable coffre-fort, révèle Jeune Afrique.
En Afrique comme ailleurs, le marché des grandes oreilles est en pleine expansion. Chefs d’Etat, opposants, hommes d’affaires : nul n’est à l’abri des hackers, explique le journal qui souligne que s’en prémunir est une vraie gageure.
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Sur le continent, certains ont été séduits par les technologies d’origine française. « Alpha Condé ne se déplace jamais sans trois ou quatre portables », révèle JA qui a consacré un large dossier sur le phénomène d’espionnage.
Le dirigeant guinéen a migré avec aisance des SMS classiques à WhatsApp, puis Télégram, une application de messagerie développée par des Russes, basée aujourd’hui à Berlin en Allemagne. L’application a fondé sa réputation sur un strict chiffrement de données.
En 2018, Africaguinee.com expliquait que le Chef de l’Etat guinéen ne quitte presque jamais ses téléphones. Quand il est occupé à l’occasion d’une audience ou toute autre rencontre officielle, c’est son directeur du protocole qui prend ses appels. Mamady Sinkoun Kaba prend soins de transmettre fidèlement tous les messages laissés à son patron.
Depuis son téléphone, Alpha Condé contrôle et gère plusieurs dossiers. Des affaires de l’Etat aux dossiers de son parti. Tous les leaders « influents » ont au moins un des numéros du locataire du Palais Sékoutoureya.
Focus Africaguinee.com
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