Enseignement supérieur : des précisions sur un arrêté du ministre Yéro Baldé qui fait polémique…

Samba Camara

CONAKRY-Face à la polémique suscitée par l’arrêté conjoint signé par les ministres Abdoulaye Yéro Baldé et Malado Kaba, prévoyant l’augmentation des primes des enseignants, Samba Camara Président du Collectif d’appui aux réformes engagées au ministère de l’enseignement supérieur a apporté des précisions.


S’étant senti lésés par cette décision du Gouvernement, le collectif des enseignants chercheurs assistants ont protesté en exigeant notamment l’augmentation de leurs primes d’assistant à un millions minimum, et un plan de formation des formateurs. La fronde a commencé au lendemain de la prise de cette décision. Mais aujourd’hui le collectif des enseignants chercheurs assistants est plus que jamais divisé.

Samba Camara, Président du Collectif des enseignants et diplômés pour l’appui aux réformes engagées au ministère de l’enseignement supérieur estime que leurs collègues n’ont pas bien compris le bien-fondé de l’arrêté du ministre Baldé.

« Nos collègues ont très mal compris l’arrêté du ministre parce que pour nous, c’est une lueur d’espoir qui s’ouvre au niveau du monde enseignant. L’arrêté va dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des enseignants, elle devrait être à saluer et à accompagner », soutient M. Camara qui s’est confié à notre rédaction.

Il révèle que lors d’une rencontre avec le ministre Yéro Baldé certains enseignants l’ont enregistré sans son consentement. Pire dit-il, ils ont fait un compte rendu biaisé de la rencontre. Selon lui, le ministre de l’enseignement supérieur a été franc avec le collectif en leur expliquant objectivement qu’il ne pouvait pas augmenter leurs.

Par contre, a expliqué monsieur Camara, le ministre a donné la garantie que pour la formation des assistants, tous ceux qui veulent se former seront pris en charge par l’Etat à 100%.  Cela inclus les frais de formation, la soutenance, dit-il, confiant que leurs collègues ont refusé cette proposition en disant qu’il faut marcher et exiger le départ du ministre.

« C’est là qu’on s’est opposé. Nous étions d’accord sur la proposition du ministre concernant le plan de formation. Mais on a vu des gens acharnés (…) des gens qui ont été remerciés au ministère pour incompétence disaient qu’il faut demander le départ du ministre et de son staff. On a compris qu’il y avait une main noire qui tire sur les ficelles et qui est en train de les guider », relate Samba Camara, invitant le syndicat de l’enseignement supérieur de s’impliquer car note-t-il c’est l’avenir de l’enseignement supérieur qui est en jeu.

« Il faut que le syndicat se lève. Si cet arrêté est suspendu ou reporté, on aura toujours des médiocres dans le système éducatif qui ne produira pas de bons résultats. On soutient tous les actes positifs posés par le ministre et qui vont dans l’amélioration de l’enseignement supérieur et des conditions de vie des enseignants. Nous aurons une conférence de presse pour expliquer le bien fondé de cet arrêté conjoint. Nous allons exprimer notre désaccord à la démarche de nos collègues », a averti le Président du Collectif d’appui aux réformes engagées au ministère de l’enseignement supérieur.

A suivre…

 

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tél. : (00224) 655 311 112

Créé le 8 septembre 2017 13:22

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