Ebola : Comment le guinéen suspecté d’Ebola s’est retrouvé en Côte d’Ivoire ?
CONAKRY- Quelle est l’identité du guinéen qui est soupçonné d’avoir transporté le virus Ebola en Côte d’Ivoire ? Comment il s’est retrouvé dans ce pays de l’Afrique de l’ouest qui est jusque-là épargné par l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola ?
Le coordinateur national de lutte contre Ebola est revenu ce samedi sur les circonstances dans lesquelles cet aide-soignant s’est retrouvé en Côte d’Ivoire.
Cet agent da santé qui serait entré ‘’illégalement’’ en Côte d’Ivoire est venu de la ville de Beyla, localité située en Guinée –Forestière. Les autorités ivoiriennes qui n’ont pas voulu pour l’instant donner assez d’informations sur l’identité de ce guinéen dont elles cherchent à retrouver les traces
Aux dires du Docteur Sakoba Keita cet agent de Santé à la retraite ne s’est pas enfuit du Centre de Traitement Ebola de Beyla (CTE) du centre de traitement comme le disent certaines sources.
‘’ C’est un agent de santé à la retraite qui a eu à traiter les premiers cas Ebola de Beyla. Dès qu’il a su que c’était cette maladie il a pris la fuite vers ce pays voisin’’ indique le coordinateur national à la lutte contre Ebola.
Aux dernières nouvelles cet agent aurait été retrouvé et n’a pas encore développé les symptômes de la maladie. Il est actuellement suivi en tant que personne contact. Selon le Docteur Sakoba, pour des mesures de sécurité il a été demandé aux autorités en place de faire ramener en Guinée cette personne pour qu’elle puisse suivre ses 21 jours d’observation.
La Guinée qui constitue le point de départ de cette épidémie, qui a traversé ses frontières a enregistré jusqu’à la date du 24 Octobre 2014, 1656 Cas dont 962 décès soit 58% de taux de mortalité.
L’on constate que deux nouvelles préfectures ont été touchées cette semaine il s’agit de Kankan en Haute-Guinée et de Kindia en Basse -Côte.
Il est à noter que l’intensification des mouvements incontrôlés des malades et les suspects d’Ebola des centres de traitement des malades vers d’autres localités rendent difficile la rupture de la chaine de contamination.
BAH Boubacar LOUDAH
Pour Africaguinee.com
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