Dr Faya interpelle les forces vives : « le droit de manifester est consacré mais… »
CONAKRY- L’appel à manifester lancé par les forces vives le 05 septembre prochain, ne fait pas l’unanimité. Au sein de la classe politique, bien que certains acteurs reconnaissent que l’exerce de ce droit est consacré par les textes en vigueur, ils déconseillent les dirigeants de forces vives d’opter pour la rue.
« Il faut toujours reconnaitre que ce soit la constitution qui a été abrogée ou la charte de la transition en vigueur, les droits et libertés sont consacrés. Donc, de ce point de vue, le droit de manifester existe », avoue Dr Faya Milimouno, dans un entretien accordé à Africaguinee.com dont l’intégralité sera diffusée ultérieurement.
Cependant, nuance le leader du Bloc Libéral, il faut rappeler que ce droit-là s’exerçait toujours dans le sang. « A chaque que des manifestations sont appelées, nous avons vu des voitures caillassées, nous avons vu des cas de morts et des cas de blessés graves. En pareille circonstance, c’est une grande responsabilité d’appeler nos compatriotes dans la rue. C’est ce sur quoi nous attirons l’attention des organisateurs », interpelle l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2015.
M. Milimouno rappelle qu’il y a quelques jours, les autorités compétentes ont annoncé des poursuites contre des citoyens ayant organisé une manifestation en faveur de la junte à Kankan. Le leader du Bloc Libéral pense que les forces vives doivent tenir compte de cette situation et analyser aussi le contexte.
A suivre…
Oumar Bady Diallo
Pour Africaguinee.com
Créé le 31 août 2023 17:18Nous vous proposons aussi
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