Donald Trump compte briguer un second mandat en 2020
Le président des Etats-Unis réitère ses déclarations sur son intention de se représenter, et estime être le seul capable de l’emporter.
Donald Trump a annoncé dans un entretien à l’hebdomadaire britannique Mail on Sunday du 15 juillet son intention de briguer un second mandat lors de l’élection présidentielle américaine de 2020 et estime que le camp démocrate n’est pas en mesure de le battre.
Dans cet entretien, réalisé vendredi à bord de l’avion présidentiel Air Force One, le président américain livre aussi des détails de sa rencontre avec la reine Elizabeth II et évoque le sommet prévu lundi avec son homologue russe Vladimir Poutine.
« Il semble que tout le monde veut que je me représente » en 2020, déclare Donald Trump, ajoutant avoir « vraiment l’intention » de briguer un second mandat à la Maison blanche. Il estime que les démocrates ne sont pas en mesure de lui opposer un candidat crédible. « Je ne vois pas qui pourrait me battre en 2020, je les connais tous et je ne vois personne », dit-il.
Tensions
Dans une démarche allant à l’encontre du protocole de la royauté britannique, Donald Trump évoque par ailleurs sa conversation avec la reine Elizabeth II, « une femme incroyable », dit-il, avec laquelle il a discuté du Brexit. « Elle a dit, et elle a raison, que c’est un problème très complexe. Je pense que personne n’avait idée de la complexité » de la question, déclare Trump, qui a pris le thé avec la reine Elizabeth II au château de Windsor vendredi.
Dans un entretien accordé au Sun paru vendredi, le président américain avait expliqué que les Etats-Unis ne pourraient pas conclure d’accord commercial avec le Royaume-Uni si celui-ci s’en tenait au « livre blanc » sur le Brexit présenté jeudi par Theresa May, qui prévoit le maintien de liens commerciaux étroits avec l’Union européenne (UE).
Vendredi, lors d’une conférence de presse conjointe à Chequers, résidence de campagne de Theresa May à 60 kilomètres de Londres, Donald Trump a tenté d’apaiser les tensions, saluant « l’excellent » travail de la première ministre et se disant impatient de conclure un accord commercial post-Brexit avec Londres.
Poutine, ni ami ni ennemi
Interrogé sur la rencontre prévue lundi à Helsinki avec le président russe Vladimir Poutine, Donald Trump s’est montré prudent, après avoir déclaré vendredi qu’il aborderait avec son homologue la question du désarmement nucléaire.
« Nous pourrions très bien nous entendre. Quelqu’un m’a demandé si nous étions amis ou ennemis. J’ai dit qu’il était trop tôt pour répondre », dit Donald Trump au Mail on Sunday. « Franchement, pour les Etats-Unis mais aussi pour d’autres pays, s’entendre avec la Russie et la Chine (…) est une bonne chose », ajoute-t-il.
Le président américain déclare aussi « très bien s’entendre » avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, près d’un mois après le sommet historique entre les deux dirigeants à Singapour. Kim est « intelligent » et « drôle », dit-il notamment.
Reuters
Créé le 15 juillet 2018 20:12Nous vous proposons aussi
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