Dialogue, sommet de la Cedeao : Boni Yayi assène ses vérités vis-à-vis du Gouvernement et des acteurs politiques guinéens…

Thomas Boni Yayi, médiateur de la Cedeao dans la crise guinéenne

CONAKRY-Le médiateur de la Cedeao (communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) est visiblement très préoccupé par le blocage politique en Guinée. Ce jeudi 24 novembre alors qu’il prenait part à l’ouverture des travaux du dialogue politique, Thomas Boni Yayi a lancé un appel à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans la résolution de la crise guinéenne. Il a lancé un ultime appel à l’union sacrée des guinéens. Explications.


Union sacrée des guinéens 

Je souhaite une union sacrée autour de la nation guinéenne. C'est un nouveau départ. Je voudrais exprimer mes vœux humblement et poliment pour que tous guinéens puissent écouter mon cri de cœur. En tant que médiateur, je suis là pour que toute la Guinée soit unie. J'ai pris bonne note du travail qui a été fait par tout le monde. 

Le vrai dialogue 

Le dialogue ne consiste pas seulement à se parler, le dialogue ne se réduit pas à un échange de langage. Dialoguer, c'est partager avec autrui les moyens de s'entendre, à s'attacher à la volonté du bien ensemble dans la paix, partager la vision de la gouvernance des affaires de nos soucis communs. Je dois dire que le travail pour le rapprochement doit continuer entre les fils et filles de ce pays. 

Sommet de la CEDEAO sur la Guinée 

Dans quelques jours, se tiendra le sommet de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernements de la Cedeao. Ma présence ici (en Guinée) constitue un exemple de plus pour nous permettre de constater que ça bouge. De ce point de vue, vous (les autorités de la transition) avez le privilège d'avoir été invité à ce sommet. A cette occasion, je ferai le point en ma qualité de médiateur de tout le travail que vous avez abattu. 

Je remercie le président de la transition d'avoir accepté que les techniciens (de la CEDEAO, ndlr) travaillent pour finalement aboutir à un communiqué conjoint de ramener la transition de 36 mois à 24 mois. Vous aurez l'occasion d'en parler, de jouer la carte de la transparence, vous aurez également l'occasion de parler du travail qui a été battu du côté de l'organisation de ce dialogue politique. 

C'est aux chefs d'Etat de valider ou non les 24 mois 

Naturellement, il appartient aux chefs d'Etat d'en décider (d'accepter ou pas le chronogramme des 24 mois de la transition, ndlr). Cela relève de leur compétence. Il ne faut pas dire que c'est la CEDEAO qui nous dicte. Non. Ce n'est pas en ces termes-là. Nous sommes dans un espace où nous voudrions vous donner des valeurs démocratiques pour qu'en fin, on ait un espoir de liberté, un espoir intégré, un espoir où tout le monde se reconnaît à tout le monde, où toutes les libertés sont assurées, la liberté de circulation des personnes et de leurs biens.

Donc, sur cette base-là, en fonction des textes, nous demeurons optimistes et nous ferons tout pour faire ensemble le combat afin que cette transition soit une réussite apaisée. 

A suivre…

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com

Créé le 25 novembre 2022 10:22

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