Dialogue politique en Guinée : L’opposition pose plusieurs conditions !
CONAKRY- L’opposition guinéenne qui a décidé de reprendre le dialogue politique avec l’Etat, a posé deux conditions préjudicielles au gouvernement, à savoir l’ordre du jour et le cadre de dialogue, a constaté sur place Africaguinee.com.
Au sortir de la salle des Actes du palais du peuple ce jeudi 26 juin 2014, le porte parole de l’opposition républicaine Aboubacar Sylla a réitéré la volonté de leurs formations politiques à rouvrir le dialogue politique avec exactement les mêmes parties prenantes au dialogue de 2013, c'est-à-dire les signataires des accords du 03 juillet 2013 pour passer en revue les dispositions de cet accord : ‘’ Nous, nous sommes réunis avec le gouvernement ainsi que la CENI ( Commission Electorale Nationale Indépendante, Ndlr) pour inaugurer le dialogue politique que nous avons réclamé et finalement qui a été accepté par les autorités de ce pays. Nous avons posé deux questions à savoir l’ordre du jour et le cadre de dialogue. Pour le second nous avons demandé exactement que ce soit les mêmes parties prenantes, signataires des accords du 03 juillet 2013 qui soient de nouveau au tour de la table pour passer en revue les dispositions de cet accord et identifier les différents obstacles et définir les solutions pour les lever’’ indique le président de l’UFC.
Pour l’essentiel Sylla Aboubacar estime que les différents acteurs se sont mis d’accord sur le cadre de dialogue : ‘’ Nous avons décidé qu’il y aurait autour de la table la mouvance présidentielle, l’opposition, la CENI, le gouvernement, les deux facilitateurs nationaux’’ souligne l’opposant , qui n’exclu pas l’intervention de la communauté internationale au cas où le dialogue capoterait. ‘’ La communauté internationale pourrait intervenir au cas où le dialogue pourrait s’avérer beaucoup plus laborieux que prévu’’ prévient l’ancien ministre de l’information.
Et de poursuivre : ‘’En ce qui concerne l’ordre du jour, nous avons décidé de passer en revue les différentes résolutions qui sont consignées dans les accords du 03 juillet 2013 et nous avons également décidé de tirer toutes les conséquences et anomalies constatées lors des élections législatives du 28 Septembre 2013. Tout ceci peut nous amener vers des débats et des discussions et nous espérons que cette fois-ci ils vont prendre des décisions qui seront effectivement appliquées’’ a dit espérer le porte-parole de l’opposition guinéenne.
Bah Boubacar Loudah
Pour Africaguinee.com
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Créé le 27 juin 2014 00:59Nous vous proposons aussi
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