Dialogue, cas Gaoual et cie : Le camp de Cellou fait une mise au point…

CONAKRY-La position du camp de Cellou Dalein Diallo par rapport à la décrispation sociopolitique semble avoir évolué.
La non reconnaissance de l’élection d'Alpha Condé n’est plus à l’ordre du jour. Cellou Dalein Diallo et ses alliés semblent désormais se tourner vers l’avenir. L’alliance pour l’alternance démocratique (Anad) vient de poser des préalables à sa participation au dialogue.
A l’issue d’une réunion, ce lundi 19 juillet 2021, l'Anad s’est fendue une déclaration dans laquelle, elle a déploré "l’arrestation arbitraire", le 14 juillet dernier, de Thierno Yaya Diallo, président de Guinée Moderne finalement libéré et Bogola Kéamou Haba inculpé et en détention à la maison centrale de Conakry.
S’agissant de la semi-liberté octroyée, pour des raisons de santé, à Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, et Abdoulaye Bah, l’alliance soutient que “ces cadres de l’UFDG avaient été arbitrairement arrêtés et détenus sans jugement depuis bientôt 9 mois".
Cette décision de semi-liberté, prise par le Directeur national de l’Administration pénitentiaire alors que c’est le juge d’application des peines qui en a la compétence, n’est qu’un allègement des conditions de détention et non un non-lieu ou un acquittement, précise Cellou Dalein Diallo et ses alliés.
Si l’ANAD s’est réjouie de la possibilité offerte à ces détenus malades de pouvoir continuer leur traitement en famille, elle déplore et condamne la "privation de liberté infligée à ces 4 innocents et à de nombreux autres cadres et militants de l’ANAD et du FNDC tout aussi innocents".
Cette liberté conditionnelle ne peut aucunement réparer cette injustice et les préjudices physiques et moraux subis par ces cadres, leurs familles et leur parti, selon cette coalition politique.
Elle a réitéré son soutien à Etienne Soropogui, Ismaël Condé, Oumar Sylla Foniké Menguè, Elhadj Abdoulaye Baldé, Imam de Wanindara, Mamady Onivogui, Kéamou Bogola Haba, et à tous ses militants “injustement détenus en raison de leur opposition au 3e mandat et à la fraude électorale”.
Conformément à la décision de l’UFDG du 9 juin 2021, l'Anad a posé des conditions à sa participation au débat sur le dialogue. A savoir : “ La libération complète, pleine et entière de tous les détenus politiques ; La libération des locaux abritant le siège et les bureaux de l’UFDG et La restitution des droits et libertés de voyager du Président de l’ANAD, de son épouse et de ses collaborateurs.
L’ANAD invite l’ensemble de ses militants et sympathisants à rester mobilisés pour exiger, par tous les moyens légaux, y compris les manifestations pacifiques dans les rues et sur les places publiques, la satisfaction de ses légitimes revendications ci-dessus rappelées.
Abdoul Malick Diallo
Pour Africaguinee.com
Tel : (00224) 669 91 93 06
Créé le 19 juillet 2021 20:10
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