Deuxième attaque à la roquette contre des intérêts américains en 24 heures

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Des soldats américains postés près de l’aéroport de Baghdad ont été pris pour cibles dans la nuit de dimanche à lundi, ont indiqué les services de sécurité irakiens.


Une roquette s’est abattue dans la nuit de dimanche à lundi près de l’aéroport de Bagdad, où sont postés des soldats américains, la deuxième attaque en 24 heures contre des intérêts américains, a indiqué à l’AFP un responsable des services de sécurité irakiens.

L’armée, qui a fait état de 34 attaques contre des intérêts américains en Irak depuis octobre, a toutefois démenti tôt lundi qu’une roquette ait été tirée dans la nuit.

La source de sécurité a, elle, précisé que la roquette avait atterri sans toutefois exploser une fois au sol.

Ces tirs sont habituellement attribués aux pro-Iran mais n’ont jamais été revendiqués par des factions connues. Ils reprennent alors que dimanche à de nombreuses reprises Bagdad a été secouée par de fortes explosions.

Il s’agissait de tests de C-RAM, un dispositif conçu pour intercepter des roquettes, désormais installé aux abords de l’ambassade américaine à Bagdad, visée la nuit dernière par une roquette, selon un haut gradé irakien.

Des rampes de lancement et des roquettes dirigées vers une base abritant des soldats américains au nord de Bagdad ont également été saisies au moment de l’attaque contre l’ambassade.

Ces nouvelles attaques sont vues comme un défi au gouvernement de Moustafa al-Kazimi, qui passe pour proche de Washington, grand ennemi de Téhéran, et semble vouloir donner des gages aux Etats-Unis à l’approche d’un voyage outre-Atlantique de Moustafa al-Kazimi.

Dans la nuit du 25 au 26 juin, les autorités avaient pourtant emporté une manche: les unités d’élite du contre-terrorisme arrêtaient alors 14 hommes, des membres des brigades du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale du pays, en possession de plusieurs rampes de lancement de roquettes.

«Un pas dans la bonne direction»

Mais quatre jours plus tard, ils étaient tous libérés par un juge estimant «manquer de preuves», à l’exception d’un seul, «directement incriminé» selon un responsable gouvernemental.

AFP

Créé le 6 juillet 2020 08:31

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