Des bébés sont-ils décédés suite à une coupure d’électricité à Donka ? La mise au point de Dr Ibrahima Sory Diallo DG de l’INSE
CONAKRY- L'Institut de Nutrition et de Santé pour Enfants (INSE), notamment le service néonatalogie est au cœur d'une nouvelle polémique. Cette fois-ci encore, on parle d'une coupure (présumée)de courant qui aurait causé la mort de plus bébés prématurés. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du samedi 23 juillet à dimanche. Qu’en est-il ?
Interrogé par un journaliste d'Africaguinee.com, le directeur de l'INSE de Donka a démenti ces allégations. Il assure que le service est suffisamment doté de sources d'énergies pouvant éviter des drames liés à des coupures de courant.
"On a suffisamment de sources d'énergies. On vous a récemment montré les panneaux solaires, le grand groupe électrogène qui peut prendre tout l'INSE, le petit groupe aussi qui peut alimenter l'unité de néonatalogie juste à la réception. En plus, on a des exploiteurs d'oxygène qui ont une autonomie de 5 heures du temps en les branchant, même s'il n'y a pas l'électricité.
Ça m'étonne que quelqu'un dise qu'un enfant décède ici par manque d'électricité. On a tout ce qu'il faut pour essayer de sauver des enfants par rapport aux machines qui demandent de l'énergie thermique ou solaire. Ce n'est que l'exploiteur d'énergie, l'aspirateur et les couveuses. Ces trois appareils peuvent être connectés à ces sources d'énergies.
L'exploiteur a une autonomie de 5heures. Si ce n'est pas un enfant qui a besoin d'être oxygéné, on peut utiliser cet appareil d'ici que le courant ne revienne ou d'ici que le carburant ne soit mis dans le moteur. Pour le moment les deux groupes ont du carburant, les panneaux solaires avec la saison pluvieuse il faut que le courant thermique charge les batteries en attendant les panneaux puissent tenir quelques heures puisqu'il n'y a pas de soleil", a expliqué Dr Ibrahima Sory Diallo.
Selon le directeur de l'INSE, dans la nuit du samedi 23 juillet à dimanche il n'y a qu'un seul cas de décès enregistré au niveau du service. Il ajoute que le service de réanimation reçoit des enfants nés en dehors du centre et qui viennent parfois dans des conditions très difficiles sans ambulance médicalisée, parfois par taxi moto ou des véhicules.
"Ils ne reçoivent pas des soins pendant le transfert…C'est quand ils arrivent ici que nous donnons les soins qu'il faut. Si on n’arrive pas à sauver un enfant qui arrive, c'est parce qu'il arrive avec des complications dans d'autres structures. C'est surtout les nouveau-nés en provenance des cliniques privées qui nous fatiguent pace que là il n'y a pas de personnel qualifié pour la réanimation des nouveau-nés en salle d'accouchement", a-t-il indiqué.
Siddy Koundara Diallo
Pour Africaguinee.com
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Créé le 25 juillet 2022 17:26