Crise guinéenne : L’arrivée de la mission de la Cedeao à Conakry reportée sine die…

CONAKRY- C’est une exclusivité Africaguinee.com ! Pour tenter de « désamorcer » la crise guinéenne, une mission de haut niveau de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) était attendue, dans la capitale guinéenne, Conakry, ce jeudi 7 juillet 2022. Elle a été annulée à la dernière minute.
Selon nos informations, cette mission allait être conduite par Thomas Boni Yayi, nommé le 03 juillet dernier médiateur dans la crise guinéenne, à l’issue du sommet des Chefs d’Etat la CEDEAO, à Accra. Le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de la commission de la Cedeao, était aussi annoncé parmi les membres de la délégation qui devrait rallier à Conakry ce jeudi 7 et y rester jusqu’au 10 juillet 2022, selon une source basée au sein d’organisation ouest africaine.
Les émissaires de l’autorité sous-régionale avaient un agenda précis : L’obtention d’un chronogramme acceptable de la transition, conformément aux recommandations du dernier sommet d’Accra. Mais la mission a été avortée à la dernière minute. L’on ignore pour l’instant les raisons. Nos sources près de la CEDEAO à Abuja, se sont juste contentées de dire que « la mission a été reportée à une date ultérieure », sans donner plus de détails.
A l’issue de leur Sommet tenu dimanche 03 juillet 2022 à Accra, les dirigeants de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avaient rejeté à nouveau le calendrier de transition fixé à 36 mois par les Autorités guinéennes.
Jugeant ce délai « inacceptable », la Cedeao a demandé à son nouveau Médiateur Thomas Yayi BONI, de travailler avec les Autorités guinéennes pour arriver à un calendrier acceptable au plus tard le 1er août 2022. Passé ce délai, "des sanctions économiques et financières seront appliquées ainsi que des sanctions ciblées".
Ce report s’expliquerait-il par les derniers développements de l’actualité politique en Guinée ? Cette éventualité n’est pas à exclure. Dès lors que le FNDC, l’ANAD, le FNDC politique, des acteurs majeurs dans la crise politique en cours, ont décidé de se retirer du processus du dialogue. Ils exigent entre autres la libération des leaders du FNDC arrêtés et écroués.
A suivre…
Oumar Bady Diallo
Pour Africaguinee.com
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Créé le 7 juillet 2022 20:04