Couvre-feu: les forces de l’ordre accusées d’exactions nocturnes à Conakry…

Image d'illustration

CONAKRY-Le couvre-feu instauré par les autorités guinéennes pour barrer la route au Covid-19 fait encore grincer des dents ! A Conakry tout comme dans certaines villes de l'intérieur du pays,beaucoup de citoyens se plaignent d’exactions nocturnes de la part des forces de l’ordre. C’est le cas de Dame Djenabou Diallo. La trentaine révolue, elle nous explique comment elle a été prise à partie par les forces de l’ordre qui ont fait une ‘’irruption inopinée’’ dans sa concession familiale sise dans le quartier T8.


Dans sa narration, la jeune chercheure agronome revient sur cette nuit mouvementée pendant laquelle elle été victime de ‘’brimades’’ et de ‘’sévices’’ cette semaine.

‘’La nuit du mercredi dernier, j’ai été victime d’agression et de vol de la part des Forces de l’ordre. J’habite le quartier T8 (…), il était 22 heures lorsque ; ces hommes habillés en uniforme  ont fait irruption dans notre cour. Alertée par les cris, je suis sortie pour savoir ce qui se passait. C’est ainsi, au seuil de ma porte, que je voulais fermer, un parmi ces types  m’a poussé vers ma chambre tout en me brutalisant en dépit que je sois en petite serviette. Il m’a roué de coups et je suis tombée. Après ces violences, il aperçoit mon téléphone androïde sur un matelas qu’il prend (…), mon ordinateur  aussi a été débranché est emporté. Des trois personnes, un parmi eux était armé. En couvrant leur fuite ils ont pris un gros arbre qu’ils ont mis à l’arrière de notre clôture pour nous empêcher de sortir’’ a expliqué Djenabou Diallo.

‘’Déprimée et dépitée’’ à l’idée de voir son ordinateur partir,  l’ingénieure agronome, ne sait plus à quel saint se vouer. Elle est tout de même décidée de mener des démarches auprès de la Direction de la police Judiciaire (DPJ).

‘’Puisque j’ai des documents importants dans mon ordinateur, j’ai aussitôt entamé des démarches au niveau des unités de gendarmerie et de police de la cimenterie tout d’abord. A la BAC 2 de la cimenterie, ils m’ont dit qu’ils ne font pas de patrouille. Les démarches ont continué à la CMIS 22 et à lagendarmerie de samatara. Ce qui me tracasse ce sont les données que j’ai perdu. J’ai porté plainte à la dpj et j’attends la suite vraiment’’ a indiqué cette  jeune ingénieureagronome.

Depuis le début de la pandémie du Coronavirus, un couvre-feu a été décrété par les autorités du pays pour réduire la chaine de contamination. Mais les forces de l’ordre sont souvent accusées d’exactions nocturnes par des citoyens.

BAH Boubacar LOUDAH

Pour Africaguinee.com

Tel : (+224) 655 31 11 13

 

Créé le 12 avril 2020 11:11

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