Cour Suprême : La défense de Kassory voit « des mains noires » derrière la décision du juge Mangadouba Sow

Dr Ibrahima Kassory Fofana, ancien premier ministre de Guinée

CONAKRY- Les avocats de la défense de l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana digèrent mal la décision de la Cour Suprême de rouvrir les débats sur l’ordonnance de mise en liberté rendue par la chambre de contrôle de l’instruction de la Crief (cour de répression des infractions économiques et financières), en faveur de leur client.


Interrogé par Africaguinee.com, l’ancien bâtonnier maître Dinah Sampil dit être complètement abattu par le temps que cette affaire a mis. Il voit des mains noires derrière la décision du juge. Selon lui, pour une question de liberté, la Cour Suprême aurait pu trancher sans prendre autant du temps. 

« C’est vraiment difficile à digérer qu’encore une fois, la Cour Suprême renvoie ce dossier au 24 janvier 2023. Ce n’est pas une procédure ordinaire, c’est une procédure de liberté et la loi prévoit qu’elle soit traitée avec diligence et rapidité de sorte que le temps mis nous paraît excessivement long, très long, au point que la décision d’aujourd’hui nous produit un effet d’éther(…) il y a eu assez de temps, au cours duquel, on pourrait délibérer avant le premier janvier. Parce que l’argument n’est né seulement le premier 1er janvier dernier. Mais avant ça, on pourrait bien délibérer dans le dossier. Pourquoi ne l’a-t-on fait ? », a déploré l’avocat de Kassory Fofana. Maitre Dinah Sampil des manœuvres politiques derrière cette décision.

 « Notre premier sentiment est qu’il y aurait des mains noires derrière cette affaire depuis le premier jour. D’abord, les motifs de l’arrestation ne sont pas clairs et ne sont jamais été éclaircis. Donc que ça traîne comme ça pour des arguments à gauche et à droite, on est renforcé dans la conviction que des mains noires sont derrière, en train de tirer les ficelles, pour tirer en longueur cette procédure qui n’en vaut la peine. On ne peut que se référer à la loi. Ce que la loi a prévu, c’est ce que nous allons subir. Tout ce qui vient de se passer sont des méfaits, ce sont des faits de l’homme, ce ne sont pas les faits de la loi », a dénoncé me Dinah Sampil.   

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com

Tel : 00224 666 134 023

Créé le 11 janvier 2023 09:35

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