Coopération : Ségolène Royal en visite à Conakry…
CONAKRY-En marge d’une rencontre internationale qui s’est tenue à Conakry sur l’Initiative africaine sur les Energies Renouvelables (AREI), la ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a réitéré l’engagement de la France et des bailleurs de fonds à soutenir cet important projet énergétique. Au terme du rendez-vous de Conakry, le Conseil d’Administration de l’AREI va valider 19 projets énergétiques sur le continent qui seront prêts à démarrer, annoncé Ségolène Royal.
« J’attends avec impatience le conseil d’administration pour savoir ce qui a été décidé et mettre ensuite les bailleurs devant leur responsabilité pour que les chantiers commencent rapidement », a déclaré madame Royal devant un parterre de personnalités venues de plusieurs pays du continent.
L’Initiative africaine sur les Energies Renouvelables (AREI) est un ambitieux projet des Chefs d’Etat africains acté lors de la Cop21 ténue à Paris en décembre 2015. Pour réaliser cette importante initiative qui vise à déployer au moins 10 Gigawatts de capacités nouvelles et additionnelles d’énergies renouvelables d’ici 2020, les pays industrialisés devront mettre la main dans la poche.
Au-delà des soutiens verbaux, Alpha Condé qui coordonne cette initiative a hâte de voir la concrétisation des engagements de chacun. Sur les dix milliards promis dans le cadre de l’initiative africaine pour les énergies renouvelables, la France apporte 3 milliards d’euros. Ségolène Royal a promis que cet engagement sera respecté. La présidente de la Cop21 à Paris se souvient encore que sans le continent africain, il n’y aurait pas eu d’accord de Paris.
Le continent africain est plus durement impacté par le réchauffement climatique, avoue madame Ségolène Royal. Pourtant, dit-elle, l’Afrique n’est responsable que de 7% des émissions de gaz à effet de serre. Dans les 50 pays les plus vulnérables, poursuit la ministre française de l’environnement, il y a 36 pays qui viennent de l’Afrique sub-saharienne. Ces pays subissent les inondations, les perturbations climatiques, la basse du niveau des fleuves, la désertification, les déplacements des populations, la déforestation et les atteintes portées à la biodiversité.
« C’est dire à quel point la responsabilité de la communauté internationale est forte à l’égard de l’accès aux énergies renouvelables et l’égard de l’accès à l’eau. Ce sont deux principaux problèmes les plus aigus », prévient l’ancienne candidate à la présidentielle française de 2007.
Ségolène Royal observe que la communauté internationale aussi dépend du continent africain, parce si les pays africains faisaient les mêmes choix que les pays industrialisés c’est-à-dire les énergies fossiles pour se développer, l’objectif d’atteindre les -2 degrés ne serait pas atteint. « C’est un choix crucial que les pays africains font sur les énergies renouvelables et qui engage la planète toute entière (…) Les pays du nord sont conscients de leur responsabilité », a laissé entendre la ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 5 mars 2017 10:08Nous vous proposons aussi
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