Conakry : la galère des usagers de la route…
CONAKRY- Circuler à Conakry, la capitale guinéenne est devenue un véritable parcours de combattant. Routes défoncées, embouteillages monstres, surfacturation du tarif du transport par des chauffeurs indélicats, bousculades… voilà le quotidien de milliers de citoyens de la capitale guinéenne. Ce casse-tête est surtout observé pendant les heures de pointe. Le calvaire de la population semble atteindre le summum.
Arrêté longtemps au carrefour de Sonfonia, dans la haute banlieue de Conakry, Salifou Camara n’arrive pas à avoir un moyen de déplacement pour se rendre à son lieu de travail, se trouvant au centre-ville de Kaloum. Administrateur civil de son état, il dénonce le comportement de certains conducteurs qui surfacturent les coûts du transport.
« Je suis là, il y a près de 45 minutes. Je suis en retard parce qu’il est 9 heures je ne suis pas au travail. Ce n’est pas facile du tout. Les taximans sont en train d’entrecouper les tronçons pour dire qu’ils n’arrivent pas en ville. Je suis obligé de payer plus », fustige ce fonctionnaire de l’Etat.
Des accusations rejetées par un conducteur de taxi que nous avons interrogé. Il impute cette responsabilité aux nombreux embouteillages et surtout le mauvais état des routes.
Difficulté due àl’arrêt du train de Conakry Express…
La galère des usagers de la route a été accentuée par l’arrêt du train Conakry- Express qui soulageait des milliers de personnes en reliant la banlieue au centre-ville de Conakry. Les promesses de son redémarrage sont encore au stade de l’effet d’annonce.
« Avec l’immobilisation du train Conakry Express, nous comptabilisons plus de 2000 personnes dans la circulation presqu’au même moment. Cela accroit les problèmes des usagers », explique Monsieur Camara, soutenant que le véritable le goulot d’étranglement se trouve au niveau de l’état des routes. Ce citoyen interpelle le ministère des transports pour faire face à cette préoccupante situation. Mais en attendant il réclame la reprise du train urbain.
Même son de cloche chez un autre usager. Cette dame qui travaille à Almamyah explique son calvaire et réclament des bus de transport en commun.
BAH Aissatou
Pour africaguinee.com
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Créé le 16 novembre 2016 09:06
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