Conakry : Comment se prépare la fête de l’Aïd el fitr ?
CONAKRY- La fête de l’Aïd el fitr qui marque la fin du mois de ramadan arrive cette année en Guinée dans une période de vache-maigre. Cette situation se répercute sur les activités des couturiers et coiffeurs.
Contrairement aux années précédentes, où leurs chiffres d’affaires augmentaient à cette période, cette fois, à l’approche de la fête de Ramadan, les coiffeuses se plaignent de la rareté de la clientèle, tandis que les couturiers se chamaillent avec les clients, a constaté africaguinee.com.
Dans un Centre de Beauté d’Almamyah, situé à Kaloum, on voit des coiffeuses assises devant leur salon en train de bavarder. L’une des coiffeuses de ce Centre a expliqué qu’actuellement, leur activité tourne au ralenti.
‘’ On vient toute la journée, assise sans clients. C’est vraiment dur, les gens nous disent qu’ils n’ont pas d’argent. On souffre, on ne peut pas travailler dans cette situation’’, s’est lamenté N’youla Camara.
‘’cette fête de Ramadan c’est la galère, on ne travaille pas depuis plusieurs jours, alors que la fête c’est dans presque trois jours. On fait tout model de coiffure, mais les gens ne viennent pas actuellement’’, s’inquiète cette jeune coiffeuse, rencontré dans un autre salon à la Sig-Madina.
Dans ce quartier, si certains centre de beauté son ouverts malgré le manque de clients, d’autres ne sont pas du tout fonctionnels.
Rencontré au marché avaria de Madina, une jeune fille, dit préférer se coiffer au marché de Madina Avaria, parce que le prix est abordable. ‘’ Si tu as 25 mille tu peux te coiffé ici, alors que dans les salons, le coût est élevé’’, a laissé entendre Fanta Kourouma.
Dans les ateliers de coutures, les clients sont nombreux à quelques en droits. A la Sig Madina, Sidi Yaya Haidara qui cout des boubous et vestes, semble submergé en cette période. Il rencontre quelques petits problèmes avec ses clients pour le non respect des rendez-vous.
‘’ Nous avons des clients qui viennent crier sur nous, parce qu’on n’a pas respecté le délai. Je n’ai pas d’apprenti actuellement, parce qu’on doit au moins avoir quelques choses pour eux. Alors que la couture, il n’y a pas de gain, les gens ne payent pas ‘’, a regretté M. Haidara.
C’est le contraire chez Mme Fatoumata Soumah qui a son atelier de couture au centre ville de Kaloum, au quartier Almamyah. Cette dame se plaint de la baisse de la clientèle à quelques jours de la fête.
BAH Aïssatou
Pour africaguinee.com
Tél : (+224) 655 31 11 14
Créé le 16 juillet 2015 16:06Nous vous proposons aussi
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