Charles Wright répond aux forces vives : « Il n’y a pas de détenus politiques en Guinée… »
CONAKRY-Alors que les forces vives de Guinée exigent la libération de ceux qu’elles considèrent comme détenus politiques, le garde des sceaux a tranché ce vendredi 5 mai 2023. Selon Charles Alphonse Wright, il n’y a pas de détenus politiques en Guinée. Mieux, précise le ministre de la Justice et des droits de l’Homme, personne n’est harcelé judiciairement.
« Il n’y a pas de détenus politiques en Guinée. Nous n’en avons pas et nous n’en n’aurons pas. Quelqu’un est détenu politique lorsqu’il est poursuivi pour des infractions politiques. Ce sont des politiques qui sont poursuivis pour des infractions de droit commun. Comment peut-on les qualifier de détenus politiques ? Il n’y a pas d’harcèlement judiciaire en Guinée », soutient le garde des sceaux.
Charles Alphonse Wright fustigent ceux qui, selon lui, surfent dans le pédantisme juridique. « Malheureusement, les gens aiment rester dans le pédantisme juridique pour parler de harcèlement judiciaire. Qui harcèle judiciairement quelqu’un ? La Loi n’harcèle pas », martèle M. Wright.
Des cas d’arrestations dites arbitraires
« On parle d’arrestation arbitraire, de détention illégale. Mais si on vous arrête, on vous notifie ce pourquoi on vous a arrêté, vous n’allez pas dire que c’est une arrestation arbitraire. C’est quand on vous arrête sans vous dire le motif et sans avoir accès à un juge, dans ce cas, on est dans une détention arbitraire et illégale. Donc, il faut que les gens quittent l’émotionnel.
Harcèlement, harcèlement, ce sont des mots qui mettent mes nerfs en bout, qui pour moi, c’est de faire une mauvaise publicité pour la Guinée. On n’a pas besoin de ça, car on n’importera jamais des magistrats dans ce pays », prévient le ministre de la Justice.
A suivre…
Africaguinee.com
Créé le 5 mai 2023 20:16Nous vous proposons aussi
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