CONAKRY- Plus d’un mois après la publication des résultats définitifs des élections législatives du 28 septembre dernier par la cour suprême, la convocation des nouveaux élus se fait toujours attendre. Si officiellement on avance l’argument selon lequel, on ne pourrait convoquer la nouvelle Assemblée Nationale pendant l’examen du projet de loi de finances par le Conseil National de la Transition, un autre point semble pourtant être le nœud gordien de cette affaire.
Disposant d’une légère avance avec 53 députés, la mouvance présidentielle n’arrive pas pour l’instant à créer le consensus sur le choix de son candidat au poste de président de l’Assemblée Nationale. L’Union Guinéenne pour la Démocratie, formation politique présidée par Elhadj Mamadou Sylla, menace de ne pas voter pour le candidat de la mouvance si le contenu de l’accord qui avait été signé entre elle et le RPG Arc-en-ciel n’est pas respecté. L’ancien président du patronat guinéen ne cache pas ses ambitions. Elhadj Mamadou Sylla veut le poste de vice-président de la deuxième institution du pays. Il fonde ses arguments sur le fait qu’il ait obtenu trois députés pendant le scrutin législatif. Si l’UGD mettait en exécution sa menace, cela pourrait créer la surprise du côté du nouveau parlement.
Selon des sources proches du palais Sékoutoureya, des négociations ont déjà été entamées pour essayer de ramener la “cohésion“ au sein de la mouvance présidentielle.
Notre rédaction vous livre le contenu du protocole d’accord qui avait été signé entre la coordinatrice nationale du RPG Arc-en-ciel, Hadja Nantenin Cherif Konaté et le président de l’UGD, Elhadj Mamadou Sylla…[IMG2]
Créé le 25 décembre 2013 23:36