Brahim Ghali, le Chef des séparatistes du Polisario accusé de viol…
C’est une nouvelle accusation qui vient d’être portée contre Brahim Ghali, le chef des séparatistes du Polisario.
Un témoignage de Jadiyetu Mohamud (Khadijatou Mahdmoud) publié dans le journal « La Razon) révèle un cas de viol dont cette jeune femme a été victime en 2010. Selon la sahraouie, Brahim Ghali l’a violée alors qu’elle travaillait en tant que traductrice pour des ONG dans les camps de Tindouf.
"Je n'étais âgée que de 18 ans lorsque Brahim Ghali a abusé sexuellement de moi ; j'étais vierge ; C'est la pire chose qui puisse arriver à une femme, surtout dans notre société fortement conservatrice. Ce viol a eu lieu à l'occasion d'un étrange rendez- vous aux services consulaires à 19h00", témoigne-t-elle.
Jadiyetu Mohamud, malgré la pression de sa famille, a déposé une plainte en 2017 contre son agresseur présumé, Brhim Ghali, devant l’Audience nationale. Mais cette plainte avait été rejetée à cause du lieu où le crime sexuel a été commis, mais aussi de la nationalité (sahraoui) de son agresseur.
Aujourd’hui, elle dit regretter l’hospitalisation en Espagne de son « violeur ». Khadijatou Mahmoud souhaite l’arrestation de Brahim Ghali, ou tout de même son expulsion du territoire espagnol.
« Je ne trouve pas le sommeil depuis plusieurs jours ; Je n'arrive pas à comprendre comment ce monsieur a pu entrer en Espagne en toute impunité. C'est un criminel", explique Khadijatou.
Khadijatou nourrit l'espoir qu'après le mouvement #MeToo et le cas de viol dénommé "la manada", sa future plainte contre Ghali sera acceptée. Elle dit vivre avec l’espoir qu’un jour justice sera rendue.
Créé le 1 mai 2021 13:31