Baraka Diallo : « Mon constat guinéen… »
Un jour nous nous rendrons compte et ce sera trop tard. Un jour nous nous mordrons les doigts et ce sera irréversible. Un jour nous nous réveillerons face à des dégâts irrévocables. Un jour chacun à la hauteur de sa contribution aura sa part.
Jusque-là le ciel n’a fait que nous bénir malgré nos turpitudes. On se plait dans l’ignoble pataugeant dans de mauvaises habitudes. On dirait que de tous les maux, nous sommes une terre d’étude. Une sorte de centre d’expérimentation de vilaines attitudes. Du sommet à la base nous sommes adeptes de honteux exemples. De tout ce qui est indigne de l’humain, nous sommes un temple.
Des bavures tronquant l’histoire nous en avons cumulées d’amples. Nous hissons la haine au détriment de l’amour pourtant plus simple. Nous avons perverti nos valeurs morales et sociales d’autrefois. Nous piétinons sciemment l’éducation que notre société prévoit. Nous détruisons le socle qui tient les piliers de notre commun toit.
A la hache nous nous y attaquons avec une ardeur pleine d’effroi. Nos dirigeants se muent en loups contre un peuple sans défense. Le citoyen par l’incivisme et la rébellion prouve son éloquence. Le cadre détourne les deniers publics sans une once de conscience. Les forces de défense et de sécurité ôtent des vies avec insouciance. Les coordinations régionales ont revêtu un manteau clivant.
Les confessions religieuses sont devenues un facteur divisant. L’ethnie plus que tout, reste un argument puant et repliant. La solution contre cette descente aux enfers est le président.
Baraka Diallo
Créé le 26 avril 2020 19:46
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