Bantama Sow-Ibrahima Kourouma : un retour aux affaires qui fait jaser…

ibrahima-kourouma

CONAKRY-Le décret signé mercredi soir par le Président de la République fait beaucoup jaser en Guinée ! Au sein de l’opinion, beaucoup s’interroge sur l’opportunité de recycler d’anciens ministres aux bilans non-élogieux !


Le retour aux affaires de Dr Ibrahima Kourouma, et Sanoussy Bantama Sow, respectivement anciens ministres de l’Enseignement préuniversitaire et des Guinéens de l’Etranger suscite une valse de critique depuis hier nuit. L’opposition dénonce un manque de vision du Président de la République, tandis que la société civile s’inquiète sur les nominations à caractère ethnique.

« C’est Alpha qui n’a pas de vision, de programme et de ressources. Nous sommes dans un pays à régime présidentialiste. On dit souvent que le poisson pourri par la tête. Donc, les ministres qui reviennent, c’est eux que le Président a trouvé mieux pour mettre en œuvre son projet. Le problème n’est pas ceux qui reviennent, mais celui qui les a fait revenir. C’est une preuve supplémentaire pour le peuple de Guinée qu’Alpha Condé ne sait pas où amener la Guinée. Le problème c’est lui », a dénoncé ce jeudi 24 août 2017 Dr Faya Milimono, un leader de l’opposition qui s’est confié à africaguinee.com.

Le Président Alpha Condé a limogé Siaka Barry, jeune ministre des Sport et du patrimoine Historique qui avait commencé à donner un nouvel élan au sport et à la culture en le faisant remplacer par Sanoussy Bantama Sow jusque-là Conseiller à la Présidence et connu pour ses sorties fracassantes, notamment à l'encontre de l'opposition.

Lonsény Camara de la ville a sauté au profit d’Ibrahima Kourouma, limogé au lendemain des violences meurtrières ayant secoué la capitale Conakry en début d’année à cause de la fermeture des écoles. Ces deux promus sont tous connus pour être des proches Pr Alpha Condé depuis ses années de plomb. Mais pour la société civile, le problème est ailleurs : ce sont les nominations sur fond ethnique.

« Nous reconnaissons au Chef de l’Etat la discrétion des nominations des cadres aux postes administratifs. Mais là où il faut se préoccuper c’est lorsqu’on analyse les nominations. Chaque fois qu’il y a un remplacement notamment au niveau du gouvernement, c’est fait sur fond ethnique. Ce qui met complètement en danger les mairies. Ceci nous préoccupe du côté de la société civile », s'inquiète Abdourahmane Sano président de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD).

A suivre…

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel : (00224) 655 311 112 

Créé le 24 août 2017 14:26

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