Après la hausse du prix des produits pétroliers, les spéculations des prix commencent sur les marchés…
CONAKRY-Après la légère augmentation du prix du carburant à la pompe, les prix des denrées de première nécessité dans certains marchés de Conakry ont été revus à la hausse, a constaté sur place Africaguinee.com.
Au marché Niger situé au quartier Sandarvalia dans la commune de Kaloum comme dans la plupart des marchés de la capitale guinéenne, certains commerçants ont augmenté le prix de leurs marchandises.
C’est le cas de Mamadou korka Diallo qui a déclaré qu’il a revu à la hausse certains de ces produits comme ‘’le carton de lait Jago qui était vendu à 320 mille francs guinéens a connu une augmentation du prix de 2000 francs guinéens, le sucre a connu une hausse de 2 mille et l’huile d’arachide à 1 500 francs guinéens puisque là où on achète on a aussi élevé le prix’’, indique-t-il.
Par contre, d’autres commerçants nous confient que pour le moment les prix sont restés intacts. Selon eux, ils ne peuvent pas augmenter le prix compte tenu de non exécution de la hausse du tarif du transport comme annoncé vendredi par le gouvernement guinéen.
« On ne peut pas augmenter le prix, parce que le transport est le même. Mais en Guinée chacun fait ce qu’il veut. Moi je pense que le gouvernement devait maintenir l’ancien transport puisque les conducteurs doivent une monnaie aux passagers car, le prix normal d’un tronçon était fixé à 1200 au lieu de 1500, c’est suite au manque de petite coupure que les gens laissaient leur monnaie ave les chauffeurs. Cette décision de l’Etat va entrainer la pagaille dans le pays », a dénoncé ce marchand grossiste, Mamadou Barry.
Pour sa part, cette étalagiste, Mabinty Sylla parle de la rareté des clients compte tenu de la cherté de la vie. ‘’ On vient ici le matin jusqu’au soir difficilement on gagne un client. Comment peut-on augmenter le prix avec ces problèmes là ?’’, s’est-elle interrogée.
D’autres informations que nous avons recueillies sur place, révèlent que le prix du sac de riz blanc se négocie toujours entre 190 mille à 230.000 francs guinéens, selon la qualité. Le sac de sucre est revendu à 270 mille francs guinéens, le bidon de 20 litres d’huile d’arachide se vend à 185 mille GNF, quand à l’huile rouge, le bidon de 20 litres se décroche à 170 mille GNF, un kilo de viande à 32 mille GNF et le sac de pomme de terre à 220 mille de nos francs.
BAH Aissatou
Pour africaguinee.com
Tél : (00224) 664 93 46 23
Créé le 5 février 2014 16:36Nous vous proposons aussi
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