Niger : les sanctions de la Cedeao commencent à « faire mal »…
Les sanctions imposées par la CEDEAO contre le Niger suite au coup d’Etat survenu le 26 juillet commencent à produire des effets sur la population. Les grandes villes du Niger comme Niamey (la capitale, ndlr), Maradi et Zinder sont confrontées à une pénurie d’électricité sans précédent. Le Nigeria voisin dirigé par Bola Tinubu aurait coupé l’approvisionnement. Ce, en application des sanctions prises le 30 juillet lors du sommet d’Abuja.
Le pays court aussi un risque d’une crise de liquidité car la banque centrale des État de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé la fermeture de ses agences principales au Niger jusqu’à nouvel ordre.
Les dirigeants ouest-africains ont donné un ultimatum d’une semaine à la junte militaire pour restaurer l’ordre constitutionnel. Mais jusque-là, le Général Tchiani fait la sourde oreille, malgré les efforts diplomatiques en cours. Hier, il a nommé des gouverneurs militaires dans les différentes régions. Comme pour assoir son Pouvoir.
Ce mercredi 2 août 2023, s’est ouvert à Abuja une réunion des chefs des armées des États membres de la CEDEAO pour explorer la faisabilité de l’option armée si l’option diplomatique ne marchait pas.
Abdel-Fatau Musah, commissaire de la CEDEAO aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, a déclaré à cette occasion qu’une intervention armée serait un « dernier recours ». Mais il a insisté sur le fait que la Cedeao devait se préparer à cette éventualité.
« Il est nécessaire de démontrer que nous ne pouvons pas seulement aboyer, mais que nous pouvons mordre », a indiqué le diplomate ghanéen.
A suivre…
Africaguinee.com
Créé le 3 août 2023 07:01Nous vous proposons aussi
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