Chute de Bazoum : La France coupe les « vivres » aux putschistes…
NIAMEY-La pression internationale s’accentue sur la junte nigérienne, auteur du putsch qui a renversé, le 26 juillet 2023, Mohamed Bazoum, président élu démocratiquement il y a moins de deux ans.
Alors que l’Union Africaine a donné à compter de ce samedi 29 juillet 2023 un « ultimatum de 15 jours » aux militaires pour rétablir l’autorité constitutionnelle, la France a annoncé cet après-midi la suspension avec « effet immédiat » de toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger.
Paris exige le retour sans délai à l’ordre constitutionnel, autour du Président Mohamed Bazoum, élu par les Nigériens. De son côté, l’UA prévient qu’elle est prête à envisager toutes les mesures nécessaires y compris des sanctions punitives pour le retour à l’ordre constitutionnel.
L’ONU a déjà suspendu son aide alimentaire au Niger tandis que l’Union Européenne a elle aussi annoncé la rupture de sa coopération avec Niamey. Washington qui a réaffirmé son soutien au président déchu envisage des actions similaires. Le Secrétaire d’Etat Antony Blinken s’est entretenu avec son homologue française Catherine Colonna.
C’est dans ce contexte que les dirigeants de la CEDEAO se réunissent ce dimanche 30 juillet à Abuja pour plancher la question nigérienne. Des sanctions sévères et des actions fortes sont attendues à l’issue de cette rencontre. Reste à savoir si la junte pourra résister à toute cette pression internationale.
A suivre…
Africaguinee.com
Créé le 29 juillet 2023 21:39Nous vous proposons aussi
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