Crime crapuleux à Mamou : Amadou Doumbouya abattu par des hommes habillés en treillis militaires

MAMOU-Amadou Doumbouya, âgé de 39 ans a été assassiné dans la nuit du mardi à mercredi 19 juillet 2023 par des hommes armés à Mamou. Les assaillants au nombre de cinq habillés en treillis militaires, selon un proche de la victime, étaient armés de PMAK. Ils ont tiré sur lui deux balles avant de prendre la poudre d’escampette à bord de motos avec un sac d’argent. La victime est un distributeur d’orange Money. A Mamou, ce crime suscite un grand choc. Une enquête a été ouverte.

Oury Bailo Keita, ingénieur des eaux et forêts et ex commandant de la brigade faunique et floristique de Mamou explique les circonstances dans lesquelles son beau-frère a été assassiné chez lui.

« La victime est mon beau-frère. Il a été tué chez moi. C’est un distributeur d’orange money. Il s’est rendu dans une banque de la place où il a fait un retrait. Il a effectué les deux prières du soir avant de rentrer à Bertéya centre. A son arrivé, il a pris son sac d’argent pour rentrer dans sa chambre. C’était aux environs de 20h 30. Je ne savais pas qu’il était rentré.

Mais Il y avait des gens qui le filaient visiblement. Donc, dès qu’il est rentré ils l’ont poursuivi. Les assaillants étaient habillés en treillis militaires. Ils sont venus à bord de deux motos qu’ils ont garés au bord de la route. Ils l’ont ligoté puis attaché sa bouche pour ne pas que ses cris soient entendus. Ils ont tout renversé dans sa chambre avant de trouver le sac d’agent qu’ils ont pris.

Peut-être dans leur bagarre, il a reconnu certains d’entre eux. Ils étaient armés de PMAK. Ils lui ont tiré deux balles sur lui, l’une sur la tête. Les douilles sont là. J’étais au salon, dès que j’ai entendu les coups de feu, j’ai sursauté de là où j’étais assis. J’ai saisi mon bébé…je suis sorti dehors sans chaussures pour demander ce qui se passe. Ils m’ont dit que c’est un pneu qui a éclaté. J’ai dit, c’est un coup de feu. Ma femme m’a dit laissez-moi aller voir chez mon petit frère.

A son arrivée, elle trouve que les assaillants étaient sur le point de quitter. Elle a entendu un d’entre eux dire : « Allons-y ». Ils ont tiré encore une balle. Deux d’entre eux se sont embarqués à bord d’une des motos ils sont partis. Les trois autres dès leur départ, ils se sont renversés à bord d’un trou un peu devant. Ils se sont difficilement relevés, ils ont pris la route qui mène vers Ourékaba », explique ce proche de la victime.

Il appelle les autorités à prendre des dispositions draconiennes pour couper cette criminalité galopante. « Nous n’avons jamais vécu de tels incidents chez nous. Le Gouvernement n’a qu’à prendre des dispositions pour lutter contre la criminalité. Il ne faut pas qu’on continue d’abattre les gens comme des poussins comme ça. On tue les pauvres citoyens et on leur retire leur bien. L’Etat doit renforcer la sécurité des populations », appelle M. Keita.

A suivre…

Africaguinee.com

Créé le 19 juillet 2023 14:16