Guinée : La pression s’accentue sur les autorités…

CONAKRY-Les violences meurtrières enregistrées en Guinée le 10 mai 2023, interpellent les organisations internationales de défense des droits humains. Selon les organisateurs de cette manifestation, sept personnes ont été tuées dans la répression de cette mobilisation. Amnesty International qui confirme la mort de deux civils, demande aux autorités de la transition de faire la lumière sur ces crimes, alors que de nouvelles manifestations sont projetées dès la semaine prochaine.


« Une fois de plus, et en dépit de tous les engagements pris par les autorités de la transition depuis leur arrivée au pouvoir, des Guinéens ont été tués et blessés par balle hier dans les rues de Conakry. Nous avons eu la confirmation par diverses sources de la mort par balle d’au-moins deux jeunes hommes, et de la blessure de plusieurs autres, dont certains après avoir été heurtés par des véhicules. Amnesty International appelle les autorités à immédiatement cesser le recours aux armes à feu et l’usage excessif de la force lors de manifestations », a déclaré Fabien Offner, chercheur au bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Amnesty International.

Ces drames se sont produits alors que dans la même soirée (du mercredi 10 mai), trois membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Ibrahima Diallo, Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah ont été libérés dans l’attente de leur jugement. Leur libération était l’une des revendications des Forces Vives de la Guinée (FVG), rappelle l’ONG de défense des droits humains.

Ce jeudi 11 mai, le Gouvernement a accusé les forces vives d’être à l’origine des violences. Ousmane Gaoual Diallo qui a déploré les victimes affirme que ce qui intéresse les leaders des forces vives, c’est d’agrandir les statistiques des morts.

« Amnesty International appelle les autorités à abandonner toutes les charges contre eux et contre Saikou Yaya Barry, secrétaire exécutif du parti l’Union des Forces Républicaines, poursuivis pour avoir simplement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Alors que les Forces vives de Guinée ont lancé d’autres appels à la mobilisation, Amnesty International appelle les autorités à respecter strictement les lois et engagement sur l’utilisation des armes à feu, à mener des enquêtes approfondies pour déterminer les circonstances dans lesquelles des personnes ont été tuées et blessées, et à respecter le droit à la liberté de réunion pacifique », appelle Amnesty International.

Mamadou Yaya Bah

Pour Africaguinee.com

Créé le 12 mai 2023 18:11

Nous vous proposons aussi

TAGS

étiquettes: , ,

TOTAL

ECOBANK

UNICEF

LONAGUI

LafargeHolcim

cbg_gif_300x300

CBG

UBA

smb-2

Consortium SMB-Winning

Annonces

Recommandé pour vous

Annonces

Siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)