Affaire Sonko : Un mort et plus de 400 arrestations au Sénégal…
Perçu jusque-là comme un îlot de stabilité démocratique dans une région en transe, le Sénégal plonge dans l’incertitude à moins d’un an de la présidentielle prévue en 2024.
Ce lundi 20 mars 2023, un adolescent a été tué en Casamance, dans le sud du Sénégal, dans de nouveaux heurts entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, cible d’une poursuite judiciaire pour diffamation.
Le jeune opposant qui est alité dans une clinique privée de Dakar dénonce une tentative d’assassinat contre sa personne. En effet, le leader de la coalition Yewwi Askan Wi a inhalé une fumée de gaz lacrymogènes lors de son admission au tribunal le 16 mars dernier pour répondre aux accusations de diffamation de la part du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.
Ce jour, plusieurs quartiers de la capitale Dakar étaient en ébullitions. Certaines images largement relayées sur les réseaux sociaux frisaient une sorte de guérilla urbaine. Des manifestants hystériques ont brulé des pneus, des autobus. Des scènes similaires ont été enregistrées hier lundi dans certains fiefs du principal opposant de Macky Sall.
Selon l’AFP, le président Sénégalais a maintenu ouverte la question de sa candidature à un troisième mandat en 2024, dans un entretien au magazine français L’Express et mis en ligne ce lundi 20 mars.
Les forces de l’ordre ont depuis le 16 mars arrêté plus de 400 personnes dans tout le pays lors des manifestations contre le pouvoir, selon la même source, qui précise la police et la gendarmerie n’ont pas réagi sur ces chiffres.
Africaguinee.com
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