Manifestation du 9 mars : le Gouvernement « met en garde » les Forces Vives…
CONAKRY- Face au ‘’refus’’ des Forces Vives de Guinée (FVG) de répondre à l’invitation du premier ministre le lundi dernier, le gouvernement de la transition a décidé de mettre en garde. Dans un communiqué publié tard dans la nuit de ce mercredi 1er mars 2023, le premier ministre a averti que la rigueur de la Loi sera appliquée sur les auteurs du mot d’ordre en cas de violence.
Dr Bernard Goumou ouvre toutefois la porte aux négociations. Il sollicite notamment l’implication des religieux pour faire venir les acteurs sociopolitiques réticents autour de la table. Il prévient qu’en cas de refus, l’État usera de la rigueur de la loi pour répondre à toutes formes de violences.
« J’exhorte les religieux, les sages, les organisations de femmes, de jeunes et toutes autres entités de bonne volonté à se mobiliser pour rassurer nos sœurs et frères encore réticents, à entendre raison et venir mettre aux débats leurs réclamations », peut-on lire dans ce communiqué de la primature qui est conclu par une mise en garde.
« En tout état de cause, toutes formes d’atteintes aux droits des paisibles citoyens, de dégradations des biens privés, des édifices publics obligeraient l’État à user de la rigueur de la loi », a averti Dr Bernard Goumou.
Les forces vives de Guinée sont constituées par le -Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), le Forum des Forces Politiques (FFP), le Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG), l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD), le FNDC-politique et le RPG-AEC et Alliés.
Elles exigent notamment un dialogue présidé par la Cedeao, la libération des acteurs sociaux détenus, le gel des poursuites judiciaires engagées contre des leaders politiques et la levée de l’interdiction des manifestations.
Affaire à suivre !
Oumar Bady Diallo
Pour Africaguinee.com
Tel : 00224 666 134 023
Créé le 2 mars 2023 07:59Nous vous proposons aussi
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